Peut-on vraiment faire plus simpliste ? Des chambres, toutes pour deux, aux murs immaculés, parfois décorées de posters aux goûts des résidents. Deux lits simples pour chaque chambres, avec un bureau bien souvent inutilisé. Ceux qui logent ici ont pu parfois amener un lecteur cd ou un petit objet qu’ils aiment bien pour décorer un peu ou s’en servir. C'est une nécessite pour ne pas finir dépressif à cause de la simplicité de la chambre. On ne trouve ni connexion internet, ni cabine téléphonique, c'est hors de question d’avoir un contact à l’extérieur. Il y a deux couloirs, l’un pour les hommes, l’autre pour les filles. Il est interdit de sortir des chambres une fois le couvre-feu démarré.

Vu qu’il n’y a aucun autre endroit pour trouver de la nourriture, de façon légale, il faut bien passer par là. Mais vous n’irez surement pas au réfectoire pour le plaisir . Soit disant on cherche à vous nourrir, pour que vous puissiez survivre à votre entrainement et aux missions. L’impression générale donne plutôt l’idée qu’on cherche à vous empoisonner. Parfait pour les jeunes filles au régime, un véritable calvaire pour les amateurs de bonne cuisine.

D’abord un peu austère, surement à cause de l’éclairage au néon, c’est pourtant une des pièces les plus prisées chez les jeunes. Tout d’abord parce qu’il y a toujours de l’animation, et aussi parce qu’on peut observer les musiciens quand soi-même on ne sait pas jouer. Ça adoucit les mœurs il parait. La plupart du temps, ce sont les membres qui apportent eux-mêmes leurs instruments, mais un piano et un clavier sont déjà présents. Et si on demande gentiment à Angela, elle trouvera peut être un moyen de vous amener l’instrument que vous voulez.

On ne sait pas vraiment qui a eu l’idée de faire ressembler cet endroit à un bar américain de type vintage. Mais pourtant ça marche. Les jeunes viennent souvent ici pour discuter entre eux et s’amuser un peu. C’est surement l’endroit le plus accueillant du centre. Une télé est disponible, même si c’est souvent ceux qui tapent le plus fort les détenteurs de la télécommande, et personne n’ose vraiment leur demander de mettre la petite maison dans la prairie. On peut aussi apercevoir un jukebox, mais ne vous attendez à rien de bien branché. A moins que vous ne soyez fan d’Elvis.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est un endroit qui attire pas mal de pensionnaires. Vu le peu activité qu’offre le centre, les jeunes se retrouvent souvent à n’avoir rien d’autre à faire que de lire tranquillement à la bibliothèque. Elle est immense, et très bien fournie, on peut y trouver presque n’importe quoi. Il est interdit de parler trop fort bien évidemment, mais tant qu’on fait preuve de discrétion, on peut toujours chuchoter.

Au premier problème, il est fortement recommandé de se rendre ici pour qu’on s’occupe de vous. Tout est propre et bien aménagé. Il y a 5 lits disponibles pour ceux qui ont besoin de temps pour se remettre. Les médecins et infirmiers sont là pour vous fournir des médicaments ou alors pour vous dispenser d’entrainement en cas d’urgence. Ce n’est pas ici qu’on pourra vous opérer, mais au moins on pourra prendre soin de vous. Il y a également une cellule psychologique avec des personnes prêtes à vous écouter si vous avez un problème et besoin d’en parler. Mais la plupart du temps, c’est plutôt un passage que vous serrez forcés de faire.

Les pensionnaires passent beaucoup de temps ici. Qu’ils le veulent ou non. Tout simplement parce que l’entrainement intensif est obligatoire pour tout le monde. C’est aussi le seul moyen si l’on veut survivre ici. En dehors des heures d’entrainement, on trouve facilement quelqu’un dans les parages resté pour faire des exercices. C’est un lieu rarement vide et jamais fermé. L’administration encourage fortement les heures sup.

Si vous êtes ici, c’est forcément que vous avez fait quelque chose à l’encontre du règlement intérieur du centre. Pour une durée indéterminée, vous serez enfermé, voire enchainé, ici, à subir votre punition. Il fait froid, humide, noir et une odeur nauséabonde se balade dans le coin. Personne n’est vraiment sûr de ce qui peut se passer ici, mais ceux qui en sortent refusent d’en parler et tremblent à l’idée de devoir retourner dans l’isoloir…