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 Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan)

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Gabriel Morane
L'intimité fait naître le mépris.
Gabriel Morane

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MessageSujet: Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan)   Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan) EmptyMar 9 Aoû - 16:36

Chacun en ce bas monde cherche à se démarquer de ses semblables. Certains par leur intellect, d’autres par leurs bêtises. Et d’autres encore en alliant habilement les deux. Gabriel pour sa part se distinguait par le fait étrange qu’il était en vacances en travaillant. Le rêve de tout travailleur. Pas de repos payé, pas de sable blanc ni de mer turquoise, pas de créature de rêve à proximité, pas de délicieuses sucreries non plus, mais alors pourquoi des vacances ? Tout simplement parce que un ex -en théorie- tueur en série qui se fait offrir un voyage outre Manche tout frais payé, qui peut s’adonner à ses activités plus ou moins licites sans être inquiété des forces de l’ordre, c’est un peu comme des vacances.
Deux ans de tranquillité absolue. Deux ans qu’il travaillait au Centre, qu’il participait à ce projet un peu fou à sa manière. Quelle tête il avait fait lorsqu’on lui avait expliqué les tenants et aboutissants de ce projet. Et quelles possibilités il ouvrait ! Malheureusement on lui interdit formellement de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans ces « mondes ». Bien que rien n’ai jamais été prouvé officiellement on savait bien quel animal on avait fait entrer ici. Et on savait également que sa place se trouvait derrière un bureau, pas ailleurs.

Son bureau d’ailleurs parlons en. Malgré ses protestations jamais Gabriel n’obtint sa pièce uniquement pour lui. Il le partageait donc avec sa délicieuse collègue, charmante femme, toujours très polie, avec qui il échangeait peut être trois phrases au plus lorsqu’ils se croisaient. Le fait qu’il la trouvait séduisante ne voulait pas dire non plus qu’il la courtisait, loin de là. Dans son malheur, le psy parvint toutefois à ce que chacun ait son coin de pièce, avec ses affaires, son bureau, et un paravent au milieu. Cette barrière était simplement symbolique, néanmoins nécessaire. Chacun son espace de travail, un point c’est tout.
Aujourd’hui Gabriel était seul. Pas de rendez-vous prévu pour tout de suite, du temps libre, de la musique, et … un escabeau. Sur son bureau parfaitement rangé, hormis l’ordinateur crachant de la musique orientale, une boîte de chocolat envoyé par sa mère. Du bon chocolat, pas ce pauvre chocolat bon marché qu’on trouve dans la première superette du coin. Non ! Du bon ! De véritables maîtres chocolatiers. Mais revenons en à l’escabeau. Puisqu’il avait eu la bonne de surprise de voir qu’il serait seul, Gabriel voulut en profiter pour nettoyer le haut de sa bibliothèque. Les cheveux attachés en une queue de cheval sommaire pour ne pas être gêné, ses lunettes rangées dans leur étui et les manches de sa chemise noire retroussées pour leur épargner la poussière. Atteindre le fond de la bibliothèque s’avérait être plus complexe qu’il n’y paraissait. Juché sur la pointe des pieds, Gabriel corsait encore la chose, le corps animé par l’envie de danser qu’éveillait la musique. Lui qui ne parlait pas arabe se contentait du peu d’anglais qu’il percevait au travers des chansons. Son lecteur media avait visiblement un faible pour Orphaned Land aujourd’hui.
Plongé dans sa musique, il n’entendit pas la porte s’ouvrir sur son rendez vous de 14h. En réalité il ne se rendit compte de la présence de son « patient » qu’au moment où il manqua de tomber de l’escabeau mais se rattrapa de justesse par une pirouette, et une vicieuse main plongée dans sa boite de chocolat. Tout sourire, Gabriel coupa le son, désigna le siège pour que l’autre y prenne place.

-Servez-vous si vous en voulez, commença-t-il en désignant les chocolats, ils sont excellents.

Ici personne ne connaissait son passé, et rares étaient ceux ayant connaissance de son prénom. Il était juste « le psy ». D’ailleurs on ne lui faisait pas vraiment confiance, ça à la rigueur Gabriel le comprenait. L’homme se laissa tomber dans son fauteuil. D’une main il dénoua ses cheveux en bataille, de l’autre il reprit un chocolat. Gourmandise quand tu nous tiens …

-Maughan Mikhaïl Sergueïev. Arrivé ici depuis peux.

Le reste du dossier s’affichait sur l’écran du psy qui le lisait tout en s’abandonnant à son pêché premier. Casier judiciaire, état de santé, tout était rapporté. Malgré ça, un dossier pouvait ne pas tout dire, Gabriel le savait, aussi ne passa-t-il pas un temps fou à décortiqué les informations données à la base. Ce qui l’intéressait lui c’était avant tout celles qui n’apparaissaient nulle part.

-C’est votre première visite je crois.

Du premier tiroir de son bureau il sortit une pochette encore vide sur l’étiquette de laquelle il inscrivit nom et prénoms du jeune homme. Le tout en faisant la conversation comme si de rien n’était.

-Pardonnez l'état des lieux, cela fait des mois que je demande à ce que la pièce soit refaite, et surtout à avoir mon bureau pour moi seul. Mais que voulez-vous, les administrations sont toutes les mêmes …

De la tapisserie orange, une fenêtre fictive puisque le Centre situé sous terre ne permettait pas de profiter de l’air frais, un bureau âgé mais qui tenait la route. Seule gaité de la pièce ? Une plante verte près de la porte. Cela serait bientôt du passé puisque Gabriel s’était acheté un nouveau bureau mais surtout un aquarium ! Dans quelques jours des poissons nageraient non loin de lui, le rêve ! Il espérait juste qu’on ne leur ferait pas de mal. C’est qu’il y avait des cas ici. M’enfin, celui qui touchait à ses poissons devrait profiter de ce dernier acte, car Gabriel ne lui pardonnerait pas. Le psy attrapa un stylo qu’il mordit par reflexe, comme à chaque fois.

-Bien alors voilà comment vont se passer les choses. Vous viendrez me voir une fois par mois. La séance dure une heure, vous ne pouvez partir plus tôt. Je sais que vous n’avez pas envie de me parler, je peux le comprendre. Alors afin que ce soit le moins pénible, vous me direz en début de séance comment vous vous sentez, physiquement et mentalement, si quelque chose vous déplait, si vous vous qu’on améliore un point particulier. En bref mon boulot c’est de m’assurer que vous vous adaptez. Et prévenir les dépressions.

Il se pencha en avant, tête appuyée sur les mains, soudain plus sérieux, le regard plus noir encore que d’habitude.

-Lorsque vous franchissez cette porte, vous vous engagez à ne pas me manquer de respect, ce qui inclut ne pas s’en prendre à mes affaires. Ne vous en prenez pas à moi je ne m’en prendrais pas à vous.

Le ton était donné. Gabriel ne cherchait pas à se montrer menaçant, il savait parfaitement qu’ici personne ne prenait les menaces au sérieux. Tous des hommes et des femmes plus ou moins violent, au passé chargé, des gens dangereux aux yeux de la société. Alors lui qui ne s’énervait quasiment jamais, il ne risquait pas des les impressionner le moins du monde. Et puis, en tuer ne serait-ce qu’un seul le ferait renvoyer. Ici, difficile de ne pas prouver qu’il était le coupable. Quoique, en cuisine on était pas forcément très regardant sur la provenance de la viande.

[et pour ceux qui connaissent pas, Orphaned Land c'est ça https://www.youtube.com/watch?v=DUi1yf97paw]
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Maughan Mikhaïl Sergueïev
"Impossible n’est pas Français. Inviolable n’est pas Russe"
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MessageSujet: Re: Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan)   Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan) EmptyLun 7 Nov - 11:08

Allongé sur le lit, bien au chaud dans les bras de son homme elle somnole paisiblement, il hume son odeur, caresse ses cheveux, admire sa beauté, qu’elle est belle, qu’elle est douce malgré son tempérament de feu. Il l’a rassure, elle le calme, ils sont deux enfants de la rue, rassemblés pour ne plus jamais se séparer enfin c’est ce qu’ils croient, c’est ce qu’ils veulent. Elle a la peau si claire, des cheveux, longs et ondulés d’un blond éclatant, ses yeux sont comme deux perles d’Emeraude et ses lèvres ourlées d’une jolie teinte rose qu’il adore embrasser. Lui est un homme grand et bien bâti, des heures de bagarres ont dessinés ses muscles et taillé son torse en V, galbé ses cuisses et ses mollets. Son crane est rasé à blanc, skinhead oblige mais il garde une ligne de longues mèches sur lesquelles il glisse des perles de bois sculptées. Complètement nu, il ne porte qu’un simple bijou mais le plus précieux qui soit, un long collier avec un médaillon qui s’ouvre pour dévoiler une photo de son aimée et dont il ne se sépare jamais. Il l’a sert dans ses bras pour la protéger du monde extérieur, du monde de la rue et de la violence qui y règne, bagarre, drogues, alcool il veut la tenir éloigné de ce monde, de son monde. Mais elle lui tient tête elle ne veut pas le laisser plonger seul dans cette abysse infernal, elle lui a dit, c’est lui qui a le plus besoin d’elle et elle lui a promis, elle sera toujours là pour le protéger. Pas pour les coups de poings, les coups de couteaux ou les ravages de la drogue, non pour ça elle ne peut rien seul lui peut se sauver de ce danger mais elle restera présente pour le calmer lors de ses crises, elle sera là pour l’écouter quand il en aura besoin, juste là pour le garder dans ses bras comme elle le ferait avec un enfant.


Kainée. Kainée, son nom résonne dans sa tête inlassablement alors qu’il vient de se réveiller, il vient encore de rêver d’elle, qu’elle lui manque, ses sourires, son regards, ses lèvres, délicieux souvenirs et à la fois si terrible. Ils lui rappellent qu’il l’a poussé a se tuer car il ne voulait pas assumer l’enfant qu’elle portait, l’enfant d’un autre qu’elle ne supportait pas d’avoir tué. Il aurait aimé lui faire des enfants, les elver avec elle, leurs offrir tout l’amour du monde mais il ne pouvait pas, il n’avait pas le droit de risquer de leur legué cette putain de maladie qui le rongeait chaque jour un peu plus depuis sa naissance et qque sa mère lui avait elle-même transmis. Il n’aura de toute façon plus jamais cette possibilité car Kainée est partis, elle ne reviendra pas, elle est passé de l’autre côté…

Il se relève, regarde son collier qu’il a toujours gardé puis s’etire et se prépare dan le plus parfait silence, il deteste se réveillé ainsi avec cette douleur en son sein de tous les remords qu’il garde prisonnier. Il sort de la chambre, son collier caché sous ses vetements, il va déjeuner a l’écart des autres comme chaque jour depuis qu’il est à Genesis, son casque de musique sur les oreilles, il boit son café, prend un morceau de pain avec un peu de beurre mais rien de plus. Ensuite il file directement a la salle d’entrainement et de musculation ou il va passer sa journée pour ainsi dire. S’exténuant, s’épuisant au cours des exercices, pourtant personne ne l’y oblige mais ça l’occupe, le dépense, il n’a pas a pensé durant ce moment donc c’est parfait. Certains le regardent étrangement, sa musique que personne ne comprends qui lui hurle dans les oreilles, ses tatouages bizarres, son look peu rassurant et surtout, son silence…


14heures. Il devait allé a un rendez-vous obligatoire chez l’un des psy du centre, il s’y rend a reculons loin d’être enchanté. Les psy ne lui ont jamais inspirés confiance, il a trop de secrets à cacher et son histoire particuliere attire trop souvent la pitié qui provoque chez lui haine et colère. Cependant il sait qu’il ne peut pas echapper au rendez vous, il s’y rend sans grande convictions. Il frappa a la porte mais au vu de la musique qu’on entendait, on avait pas du l’entendre lui ? Pas grave, il pousse la porte puis entre dans le bureau, enfin les bureaux, deux personnes travaillaient la apparement. Une était absente et l’autre….Dansait ? Rangeait ? Impossible de savoir. Perché sur un escabeau remuan t les hanches sur le tempo de la musique il semblaiet néttoyer. Etonnant personnage, il se rattrapa de justesse de sa chute et dévoila son visage, ce type, car c’était un homme n’avait rien de l’idée du psy qu’on se fait, il était meme plutôt appetissant. Invité a s’assoir, le pensionnaire s’executa apres avoir observé l’homme de haut en bas.

Il l’écouta parler tout seul aquiessant si besoin, le psy semblait réaliste, il proposa une sorte d’arrangement qui délia la langue du Russe.

Bien, parfait dans ce cas, je preferai ne pas être enfermé dans ce centre mais je n’ai pas le choix, je vais bien même s’il n’y a rien d’interessant a faire, je ne pense pas etre dépressif et je doute l’etre un jour en tout cas cas pour l’instant ça va. Fin du requisitoire. »

Autrement dit, j’ai remplis ma part du marché, plus qu’a attendre la fin de l’heure, il pensait que ce serait plus chiant que ça mais non s’il suffisait de dire un phrase rassurante pour avoir la paix, très bien, il n’en demande pas plus et observa la pièce ou ils étaient, environs 55 minutes à devoir patienter ça pouvait etre tres rapide comme très long mais de toute façon, attendre, c’était leur lot quotidien dans ce centre.

L’avertissement sur le respect avait été entendu mais Maughan ne releva pas, il n’avait guère a faire des affaires du psy, mais il imaginait assez bien certains tarés de ce centre s’en prendre a tout ce qui pouvait appartenir a l’un des employés des lieux. Il faut dire que ceci représentait l’ordre, notion que les pensionnaires n’avait pas respecté au moins une fois dans leur vie et de manière assez grave pour risquer la prison. Donc la subir de la part de ce psy et des autres employés ne devait pas plaire a tout le monde.

Aujourd’hui Maughan était calme, il n’était arrivé que depuis quelques jours en même, il ne cherchait pas à s’intégrer, il n’en avait pas envie de toute façon, il voulait qu’on l’oublie, qu’on le laisse lire, écouter sa musique, faire du sport et prendre ses doses quand il en avait besoin. Ce n’était sans doute pas le mieux a faire pour sa santé mentale vu qu’il devait rester ici des années mais il s’en fiche et n’en a pas forcément conscience en fait. Il sait déjà que le jour ou il pourrait obtenir une autorisation de sortie il serait dans la tombe depuis plusieurs années, condamnée a vie, condamné a ‘emprisonnement. Il n’en faisait pas une fatalité, c’est ainsi c’est tout. Pour la maladie il le sait depuis qu’il est gamin de toute façon donc il avait eu le temps de s’habituer a l’idée meme s’il cherchait a n’y penser que le moins souvent possible et pour l’emprisonnement, en fait ca l’enerve donc mieux valait ne pas y penser non plus . Certains diront qu’il fuit les problème, d’autre qu’il est je-m-en-foutiste, qu’importe en fait il estime juste que ca n’a pas d’importance. Ce qui le gène vraiment ? Avoir quitté son pays et ses amis, et c’est sans doute ce point qui lui poserait problème dans les jours et semaines suivantes car ça fait des années qu’il fait partis de cette bande de skinhead et ils sont comme sa famille.

[je corrige les fautes ce soir *bouille d'ange pour se faire pardonner de l'affreux retard*]
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Vous prendrez bien un peu de chocolat ? (Maughan)

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