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 Un café saignant (La rousse, Nath)

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Vlad Anghel

Vlad Anghel

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MessageSujet: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyMer 6 Juil - 18:42

Cela ne faisait pas longtemps qu'il était sorti, sur deux mois en passer presque un et demi dans l'isolement ça rendait difficile de s'habituer aux lieux. Pourtant ce matin, tôt dans la journée, prendre un repas chaud lui ferait le plus grand bien. Encore une fois, il reste devant la même cuisinière un moment. Cette dernière parlait, sans attendre de réponse et lui sert un plat que même deux ado ne pourrait pas dévorer au complet.

Vlad vient s'asseoir à une des tables les plus étroites et où personne ne se trouvait, mais aussi proche des portes du fond. La chaise ronde accrochée à même la table produisait le son de l'ancienneté. Prenant place, il sent sous la table l'armée des gommes-à-mâchés, il évite de se pencher pour esquiver ces masses informes qui lui fait penser vaguement au taches. C'est en avalant une gorgée d'un liquide noir à l'odeur de café que ses épaules s'abaisse tranquillement. Il ne touche pas tout de suite à son repas, buvant et observant autour de lui la salle pouvant accueillir une cinquantaine de personne assises et près de deux cents debout. Il n'y avait pas la moindre fenêtre et la lumière artificielle provenait de néons qui s'alignaient sur le plafond.

Il avait amené avec lui un stylo et quelques feuilles. Le tout rangé dans ses bandages qui recouvraient son torse et ses bras. Sur ces longss tissu, son pull sans manche recouvre son torse. Le bonnet sur sa tête laissait dépassé quelques mèches à peine visible et pourtant il ne paraissait pas fatigué. Son pantalon d'armée retenu à sa taille par une ceinture de chaine finissait à ses chevilles par des bottes épaissi de plaque de métal. Il avait prévu aller s'entrainer à se battre, puisqu'on n'était pas venu le chercher pour qu'il puisse tuer les taches.

Non loin de lui, un petit groupe de trois « amis » venaient de s'installer. À leur tête, il devinait qu'il devait y avoir eu une fête la veille ou qu'il y avait eu du stock qui avait passé sous le nez des surveillants. Dans tous les cas, ces trois-là gémissaient de leur douleur de crâne. Parlant à voix basse et riant pas très fort, ils sont de ceux qui font le plus de bruit dans la cafétéria ce matin. Le « monstre » restait bien calme à sa place et prend une bouché dans le pain grillé. De son stylo, le sortant avec aisance, il glisse un peu de la pochette de sucre dans son stylo et le replacer dans ses bandages. Ce n'est que lorsque son café prend fin qu'il dépose le tout et regarde son déjeuner un moment, le jugeant. Il en avait le temps, après tout, qui sait combien de temps il resterait ici?
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Nathalie Ferrer
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Nathalie Ferrer

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyMer 6 Juil - 19:45

Nathalie regardait la fille qui partageait sa chambre s'éloigner dans le couloir en direction de la psychologue, elle allait passer cette interminable matinée d'explications à raconter tout sur sa vie, bref un ennuis mortel. Pas sûr qu'elle revienne vivante ou tout bonnement en un seul morceau. La petite blonde était tellement naïve, tellement perdue... Elle ne savait même pas se battre. Boarf tant pis, si elle revenait tant mieux, sinon la jeune rousse pouvait se réjouir pour elle qu'elle avait été relâchée ou amenée autre-part-on-ne-sait-où.

La jeune femme remit son pull bleu ciel sur ses épaules et essaya de se réveiller tout en prenant le chemin de la cafétéria. Le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée, du moins pour Nathalie, car elle ne mangeait rien le restant de la journée. Vaguement une pomme vers 18h mais pas plus. Peut être était-ce un effet secondaire des somnifères qu'elle prenait le soir ou tout bonnement une "mauvaise" habitude, peu importe, elle s'en moquait. La jeune rousse vit les deux grandes portes de la cafétéria fermée, elle les ouvrit en grands et entra d'une démarche théâtrale comme l'aurait fait des personnes importantes, ou tout simplement se croyant importantes.

- Bonsoiiiiiir !!!! Fit-elle en entrant dans la grande pièce dénuée de fenêtres. Elle vit quelques personnes tourner la tête vers elle, quelques visages fatigués. Nathalie repéra les personnes qu'elle avait vu la veille et qui visiblement ne se remettaient pas de leur soirée arrosée. Elle mit à sourire et se dirigea vers la file d'attente où les cuisinières servaient les petits déjeuners. On ne peux pas vraiment dire qu'elles faisaient attention à ce qu'elles servaient et surtout la nourriture n'était pas vraiment extra et changeante. Comme toute "cantines" certains plats étaient potables, d'autres excellents contrairement au reste qui était dégoutant.

Nathalie avait au moins une bonne dizaine de personnes devant elle et elle n'avait vraiment pas envie d'attendre, on ne peux pas dire que la rousse soit du genre très patiente. Elle veut tout avoir, tout de suite. Comme à son habitude elle dépassa les personnes avec de grands sourires, beaucoup d'entre eux avaient l'habitude et la laissait faire sans rien dire. D'autres grommelaient quelques mots et finalement la laissaient passer, elle voulu prendre un pain au chocolat mais un espèce de montagne sur patte le pris avant elle. La jeune femme essaya de le rattraper en le suppliant gentiment, mais en vain. Elle finit par laisse tomber et s'éloigna rejoindre les personnes à la gueule de bois.

- Aloooors on a du mal à se remettre de la veille dit elle à haute voix.

Le trio la foudroya du regard et grommelèrent quelques mots inintelligibles et se replongèrent dans leur café encore bouillonnant.

- Je vous avais bien dit de ne pas trop boire et que ça allait être trop dur pour vous... Vous ne savez pas boire, vous n'avez pas ça dans le sang...

Voyant bien qu'ils ne voulaient pas d'elle à leur table, à condition qu'elle arrête de crier dans la cafétéria, Nathalie se servit ce dont elle voulait qui restait sur leur plateau repas et s'éloigna. C'est étrange qu'ils soient de si mauvaise humeur dès le matin, elle ne les avait pas trop embêté ce matin, elle n'était pas en grande forme. La cafétéria était assez vide et remarqua rapidement une tête assez inconnue au fond, Vlad si elle ne se trompait pas. Elle l'avait vu quelques fois, mais à ce qui paraît, avait passez plus de temps à l'isoloir qu'en mission depuis son arrivée. Assez intriguée, Nathalie prit son plateau repas et se plaça face à lui, elle "déposa" son plateau sur la table en faisant un peu plus de bruit que nécessaire. Visiblement occupé il griffonnait quelques petites choses sur une feuille, n'y prêtant pas réellement attention elle se servit dans le plateau de Vlad : le pain au chocolat, baguette et autres choses qu'elle n'avait pu prendre sur son propre plateau.
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Vlad Anghel

Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyMer 6 Juil - 20:34

Une rousse déglinguée ressemblant à une poupée gonflable entre peu après qu’il est fini son deuxième café. Son entrée provoque une bonne réaction chez beaucoup de jeune. Elle semblait se croire la reine, alors qu’elle ressemblait plus à un bouffon du matin. Vlad ne regarde que devant lui, cette fille sentait les problèmes à plusieurs kilomètres. Il sentait l’effet de la caféine le calmer lentement, cet effet chaud descendre le long de sa gorge lui fait presque oublier qu’un bestiole dérangeante s’agitait à moins de vingt-cinq mètres de lui. Elle criait presque dans la cafétéria tellement cette dernière avait été calme et tranquille avant l’arrivée de la demoiselle. Il ne fait pas plus attention à elle qu’à un autre dans la pièce et continue d’écrire une formule sur son papier. De toute manière, elle ne faisait qu’articuler des sons en chaine. Il se met à ranger le tout lorsqu’il sent une présence s’approcher de lui, il écrit sur autre chose.

Après près d’une dizaine de minutes, il entend quelque chose s’approcher de sa table. La bestiole rousse se pose devant lui et cela ne le met pas de bonne humeur. Elle fait du bruit et elle est rentrée dans son espace vital de plusieurs mètres. Soudainement plus froid et un rien plus agressif que d‘habitude, il s’attend à tout... sauf à se faire voler directement dans son assiette, alors qu’elle ne lui avait rien dit ni même sembler s’intéressé à lui.

Alors que cette main féminine passe au-dessus des plats de Vlad, ce dernier lâche le crayon qui retombe sur la table dans un son léger et annonciateur. Il attrape le poignet de la jeune femme, serrant le bout de l‘avant bras entre sa paume et ses doigts. Comme à chaque fois qu’il touchait une miss, pour n‘importe quel raison que ce soit, il avait toujours cette impression qu’il pourrait lui briser les os en serrant trop fort. C’est être fragile dont la beauté est leur première arme ne le laissait pas aussi froid que les hommes, mais dans ce genre de cas, les pensées du « Roumain » ne s’arrêtèrent pas à cette différence physique.
C’est dans un mouvement fluide et souple qu’il la tire sans attendre et sans ménagement par dessus la table et sur celle-ci. Le bruit des deux plateaux, des assiettes qui s’entre-choc avec les ustensiles, résonne vivement dans ce coin au fond de la cafétéria. Finalement, la nourriture allait être perdue, car il allait la trainer à travers son plateau. Qui lui offre ou qu’il la jette au sol, le résultat allait être sensiblement le même pour la nourriture. Pendant que la crème brulée, les croissants, le café et le yogourt se mélange dans un mixe de saveur et de couleur douteux sur la jeune fille, Vlad s’est relevé et est encore propre.

Lorsqu’il lui relâche le poignet, elle est encore sur la table. Du moins, en partie, car les pieds de la jeune femme devaient encore être en train de pendre. Cette table n’était pas de grand luxe et la largeur était à peine d’un mètre.
De son autre main, le grand gaillard agrippe les cheveux de flamme de la demoiselle et soulève la tête pour aller lui fracasser contre l’assiette de fer, mais s’arrête avant de lui fendre le crâne il s‘arrête. Il la lâche et les cheveux roux glissant de ses mains. Tout s’était passé si vite que les surveillants venaient à peine de bouger.


Surveillant: Hey! Qu’est-ce qui se passe-là?

Vlad prend sa tasse de café qui était aller au sol, vidé de son liquide chaud et délicieux. Il s’éloigne un moment, allant se faire remplir sa tasse, alors que le surveillant s’approche de la demoiselle sur la table. Marchant à grand pas et semblant un peu trop intéressé par les formes souligné d'un yogourt blanc qui descendait sur les protubérances de la poitrine de la bestiole rousse.

Surveillant: Ça va?
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Nathalie Ferrer
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Nathalie Ferrer

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyJeu 7 Juil - 19:09

Nathalie ne s'attendrait pas vraiment à une réaction aussi violente, certes elle avait eut plus d'une fois des remarques, des insultes, des personnes qui essayaient vainement de la gifler ou autre mais pas à attraper son poignet et et la tirer sur la table. Surtout que les plateaux pleins de nourritures les séparaient... de plus ce fou avait essayé de lui fracasser la tête contre la table. Quel genre de personne pouvait faire ça ? Ou bien il était vraiment dérangé ou alors il avait passé trop de temps à l'isoloir qui donc confirmait qu'il était dérangé... La jeune rousse se redressa car jusqu'ici elle avait les pieds dans le vide et était à moitié allongée sur la nourriture qui était présente à la base sur les plateaux... Maintenant c'était elle le plateau en l’occurrence. C'est à ce moment la qu'elle se rendit compte que l'un des surveillant la regardait et lui demandait si elle allait bien, elle explosa de rire et se rassit sur sa chaise tout en riant. Oui elle allait bien, oui elle était folle, mais non elle n'appréciait pas vraiment ce que cet espèce de monstre avait fait, elle ne riait pas parce qu’elle aimait se faire mal mais plutôt parce qu’elle trouvait ça drôle, ah ah…

Le surveillant ne savait pas trop quoi faire, la jeune femme continuait de rire et se moquait visiblement totalement qu’elle était pleine de taches et qu’elle avait failli avoir la tête fracassée contre une table. Remarque, les taches et les blessures étaient leur quotidien au centre, un peu plus ou un peu moins… Nathalie n’en pouvait plus, elle n’arrivait plus à s’arrêter de rire, elle en pleurait tellement elle trouvait cela hilarant. Quelques personnes de la salle s’étaient retournées pour voir ce qui se passait, pourquoi la boule de poile orange riait-elle encore ?! Ce n’était pas inhabituel qu’elle se mette à rire mais il était toujours intéressant de savoir pourquoi elle était toujours en vie après avoir volé de la nourriture à Vlad, en temps normal d’après les rumeurs, la jeune femme aurait du avoir un allez simple pour l’hôpital…

Nathalie se leva et finit par s’asseoir sur le dossier de sa chaise tout en massant son épaule endolorie, elle continuait de rire mais plus calmement. Le roumain se rapprochait et finit par se rasseoir à la table : monsieur avait oublié son stylos ainsi que ses feuilles, il n’allait pas partir sans ses gribouillis. De plus, il n’avait pas fini sa tasse de café. Le surveillant était toujours resté planté la à regarder la jeune rousse rire.

- Rangez ce que vous avez fait tomber ! Fit-il avant de faire demi tour et retourner à sa table.

Quel esprit d’initiative et d’intelligence !! Nathalie applaudit vaguement quelques instant et arrêta, c’était trop pitoyable. La jeune rousse retira son pull sal, non sérieusement il était allé un peu trop loin. Elle se pencha vers la table pour ranger quelques petites choses qui traînaient sur la table tout en parlant.

- Tu sais que tu as failli me déboîter l’épaule ? Bon d’accord je l’ai bien cherché, je n’aurais pas du te prendre ton pain au chocolat sans te demander ta permission, j’en suis vraiment désolée. Non mais d’accord c’est mal poli mais tout de même tu as vu comment tu as réagi ? Bon admettons le bras cassé, ça se refait, et ça ne serait pas la première fois que je m’en brise un. Admettons aussi que tu me fracasses la tête contre la table, bon d’accord j’aurais un joli bleu et je mettrais un peu de temps à me remettre et toi tu passerais – encore – un peu de temps à l’isoloir… Il paraîtrait que tu y as passé beaucoup de temps depuis ton arrivée… Ca ne m’étonnes pas, ça va faire un peu plus d’un mois que je suis la et je ne t’avais toujours pas vu…


Nathalie continuait ainsi à parler inlassablement, elle voyait clairement que ça embêtait un peu Vlad et surtout vu comment il fixait son café puis ses gribouillis sur ses feuilles, elle ne tarderait pas à le faire sortir de ses gonds. En réalité elle s’en moquait éperdument mais ça, c’est autre chose.

- … non mais en plus tu te rends compte que tu as salis mon pull ? Mon magnifique pull bleu ciel que j’aime tant ? En plus …

La jeune rousse avait terminé de ranger son plateau hors mis une assiette qu’elle tenait encore entre ses mains. Sans crier gare, sans laisser le moindre signe transparaître, sans montrer qu’elle avait prévu quoi que ce soit – puisque rien n’était prévu – elle abattit l’assiette sur le crâne de Vlad. Juste après, elle choppa le café qui traînait sur la table et le lui jeta à la figure, celui-ci avait déjà considérablement refroidit mais cela n’empêchait pas que cela soit assez chaud pour piquer la peau.

- Abruti !


Visiblement les surveillants ne les regardaient plus et avaient vaguement tourné la tête vers eux au son de l’assiette brisée… Nathalie se préparait à se lever, son plateau repas entre les mains, peut être n'aurait-elle pas du faire ça, peu importe. Elle se leva, le sourire aux lèvres...
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Vlad Anghel

Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyVen 8 Juil - 18:25

Le surveillant part, alors que Vlad était retourner tranquillement se chercher du café. Il sentait qu’il en aurait de besoin aujourd’hui. La main du grand homme passe sur la machine et sélectionne une saveur pour revenir quelques minutes plus tard vers la table. Pour une raison étrange, il avait complètement oublié de reprendre ses biens. Marchant entre les tables presque toutes désertes, le tatoué s’arrête non loin de la place où il était assis quelques minutes plus tôt. Son regard froid passe sur les plateaux et les déchets un peu partout revolés. La pagaille n’était pas belle, mais il trouve ce qu’il désirait retrouver.

Se penchant pour dégager son stylo d’une tâche d’oeuf, il entend le jappement incessant de la rouquine. Elle ne cessait pas son dialogue qui semblait s’étendre dans une longueur infinie. Regrettant d’avoir été doux avec elle, il n’aurait pas du chercher ses choses alors qu’elle dérangeait les oreilles de tous avec ses bêtes paroles sans le moindre sens. Il récupère ses feuilles et les accrochent au stylo. Puis, dans un mouvement fluide, fait disparaitre ses biens dans l’un des replis de ses bandages qui parcourt ses bras. Le tout n’avait pas duré très longtemps, mais sa mauvaise humeur n’avait pas cessée d’augmenter. Rester trop longtemps proche de ces gens qui lui parlaient ne lui plaisaient pas. Il tourne ensuite son regard vers sa tasse de café, sans avoir la moindre intention de répondre à la fille qui s’agitait.

Soudainement, un bruit et une pression sur sa tête se fait sentir. Elle venait de briser l’assiette sur le bonnet de Vlad. Pendant que les morceaux étaient encore en train de se diriger vers le sol et que la rouquine continuait de crier comme une chienne en chaleur à moins d’un mètres des oreilles de l’homme, ce dernier voit une main se diriger vers son café.

Elle avait réussi à le surprendre en l’attaquant d’une simple assiette, mais il n’était pas si idiot pour garder sa garde baissée. L’isolement avait dû lui retirer le peu de patience qu’il avait l’habitude d’avoir, car d’un geste vif il retire le café de la porte de la demoiselle suicidaire et fait un pas sur le côté pour être de nouveau face à elle. Il était très dommage qu’il ne pouvait recourir au langage verbale avec elle, car sans doute les choses se seraient déroulées autrement.

Ainsi, quand elle fait mine de partir, soulevant le plateau repas pour partir comme si de rien n’était, Vlad la laisse passer un court instant. Puis d’une main il attrape une partie des cheveux et de la gorge de la jeune fille. Il était hors de question qu’elle part comme cela, sans avoir payé le prix de ce qu’elle venait de faire. Il s’en fichait d’être enfermé et battu quelques semaines de plus, il savait qu’il n’était pas ici pour mourir. Le regard de biais vers elle s’assurait d’analyser ses mouvements dans l’intention de la prendre de revers si elle se débattait. Il bougeait vite et amène la jeune femme vers le sol en la tirant vers l’arrière. Usant de son poids pour cela, lui qui était beaucoup plus grand et large qu’elle, ne doit pas avoir trop de mal à l’entrainer vers le sol.

Il s’attendait qu’elle soit habitué au bagarre de rue, mais certainement pas au batail horganiser et remplis de technique d’attaque et de défense. Ce n’était pas la première fois qu’il devait remettre à leur place des subordonné et elle était moins que cela pour lui. Si elle ne faisait que se battre sans réfléchir et sans prendre en compte leur différence et leur avantages différents, il allait rapidement gagner et sans l’ombre d’un effort.

Il voulait l’amener au sol, allant faire tomber plus loin le plateau repas. Une fois au sol, les coups seraient tous schématique et violent. La gorge pour bloquer l’inspiration, puis un genou sur le ventre pour l’empêcher de se relever. La seule chose qu’il voulait était de bloquer le corps de la rousse, la soumettre pour finir cela au plus vite et minimiser son temps en isolement. S’il doit, il relâcherait la nuque de la miss pour l’agripper sous le menton et un peu au-dessus de la gorge.

Il lui bloquerait la respiration aussi longtemps qu’il le devrait pour la voir tourner de l’oeil. Il n’avait pas l’intention de la tuer, cela apportait trop de problème, mais sans doute qu’il y aurait des équimoses importantes là où il l’aurait abondamment serré. S’il n’arrivait pas à la calmer de cette manière, il faudrait qu’il se débrouille autrement.
Si cela fonctionnait et qu’elle étouffait dans les 15 à 30 secondes de moyenne, il relâcherait sa prise. Son déjeuner avait tournée d’une manière désagréable et il était maintenant sur les nerfs pour le reste de la journée. Cette fille... Il s’en souviendrait. Ainsi, il se dirigerait vers la sortie de la cafétéria.
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Nathalie Ferrer
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Nathalie Ferrer

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyVen 8 Juil - 21:42

Nathalie s’attendait à ce qu’il réagisse violemment, vu ce qu’elle venait de faire ce n’était pas très étonnant. Il allait probablement la cogner, essayer de lui faire une clé de bras et l’assommer, peut être la pousser contre un mur et lui fracasser le crâne contre celui-ci… Ou peut être pas. Peut être qu’il allait rester stoïque et calme de peur de retourner à l’isoloir ? Etrangement elle rejeta immédiatement cette hypothèse, les gars qui entraient ici n’avaient pas peur, et pour être allé au moins deux fois à l’isoloir il ne devait pas être du genre à crier face à une souris. C’est ce qui rendait le jeu encore plus drôle !

Mais visiblement il n’allait rien faire, alors que la jeune rousse se levait pour aller déposer son plateau il la laissa passer devant elle sans rien dire, étonnant… Cela cachait quelque chose, cela cachait un danger derrière elle… sauf qu’elle y pensa un peu trop tard. A peine avait-elle remarqué qu’elle se mettait en danger en lui tournant le dos, qu’elle se fit tirer vers l’arrière. Le roumain l’attrapa aux cheveux et à la gorge et la força à tomber sur le sol ; sur le coup elle n’opposa pas de résistance mais elle s’imagina rapidement le pire, se retrouver sur le sol et sur le dos était la pire des positions et Nathalie se retrouverait à la merci de cet humanoïde sans humour. Au moment même où elle perdit l’équilibre, la jeune rousse essaya de rejeter son plateau sur la tête de Vlad mais cela n’eut comme simple effet d’atterrir au loin et non à l’endroit qu’elle souhaitait… Elle atterrit violemment sur le sol et rien qu’à ce moment elle perdit une grande partie de son souffle. Le Monstre la força à rester allongée et lui porta un violent cou au ventre pour faire expulser l’air qui restait dans son corps, celui-ci elle ne pu le retenir, comme elle ne pu retenir le fait qu’il place son genoux au niveau de son ventre pour l’empêcher de se relever et sa main à son cou pour la forcer à tourner de l’œil. Mais la, elle ne se laissa pas faire, du moins pas totalement. Si une chose était bien chez Nathalie c’est qu’elle donnait l’impression de suffoquer, de s’étouffer et au moment où les personnes croient que la partie était gagnée, elle renversait la situation en quelques secondes seulement. Enfin quand elle était en forme, et comme nous avons pu le constater auparavant, elle n’était pas dans ses meilleurs jours.

La jeune femme commençait à manquer d’air vu comment il serrait sur son cou, il essayait de l’étouffer pour qu’elle perde conscience mais, bizarrement, elle ne le souhaitait pas. Elle se mit à rire, du moins un rire rauque mais cela ressemblait à une sorte de rire nerveux. Ses yeux pétillaient de folie, elle n’était plus vraiment dans son état normal et cela se voyait. Nathalie commençait à voire trouble, quelques larmes perlèrent autour de ses yeux et roulèrent sous le coup de la douleur sur ses joues. Pleurer, quelle chose assez agaçante. Son visage commençait à virer rouge et ses oreilles bourdonnaient, elle entendait des éclats de voie autour d’elle. Les surveillants essayaient d’arrêter Vlad, ils essayaient de le calmer et surtout de le tirer en arrière mais en vain, monsieur tenait fermement à ce que la jeune femme finisse sa journée à l’infirmerie.

- Verda… verdammter… scheiße… du… weißt nicht was…

Nathalie réussit à ramener une jambe jusqu’à son ventre alors que Vlad l’étouffait. Elle se mettait à parler en allemand, preuve qu’elle commençait à délirer, ceci n’arrivait qu’en cas d’euphorie ou de délire. La jeune femme plaça ses deux mains aux poignets du roumain et le repoussa violemment, même si elle ne réussi pas à le repousser suffisamment loin pour être en « sécurité », celui-ci bascula sur le côté et elle pu au moins respirer correctement. Avant de reprendre enfin totalement son souffle elle se retourna et lui assena un violent coup de pied au ventre de Vlad qui était non loin de lui, qu’elle l’atteigne ou non peu importe elle voulait au moins reprendre son souffle. La jeune femme se releva et recula de quelques pas en chancelant tout en regardant devant elle, elle ne voyait plus grand-chose à part des ombres et entendait quelques éclats de voie. Elle attrapa le premier objet qu’elle avait à côté d’elle – une sorte de bâton - et tenta de se diriger vers la sortie. Nathalie voulait échapper aux surveillants, Vlad elle s’en moquait elle trouvait tout cela très amusant et voulait encore jouer un peu.

- Komm doch… encore un peu jouer…

Si elle avait un plan ? Non. Nathalie ne réfléchit pas, elle réagit.
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Vlad Anghel

Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyDim 10 Juil - 3:01

Entre ses doigts, la délicate peau cédait à la pression et il le sentait bien. Une satisfaction lente et calme l'enlise et l'étreint. Devenait-il fou, fou au point d'aimer amener à la mort une jeune fille? Se penchant sur elle, encore un peu plus, cette dernière commence à rire. Non, il n'était pas fou, c'est elle qui l'était. Elle s'était débattue, fortement et au point où Vlad avait quelques blessures sur les bras. Pourquoi riait-elle? Elle voulait mourir? Non, impossible sinon elle ne se serait pas autant débattu. Tentant de résister à ses assauts, tout en continuant à l'étouffer, il sent et entend l'agitation autour de lui. Des détenus l'avaient vu, alors qu'ils étaient entre deux rangées de tables. Elle riait et pleurait, qu'est-ce qui était si drôle que cela? Sans doute quelque une pensée intime de la rouquine. Soudainement un des surveillants arrivaient dans le dos de Vlad et ce dernier savait qu'il ne pourrait pas la retenir très longtemps. Il lui tient la gorge autant qu'il le peut, enfonçant ses doigts dans cette chair.
Le tirer et lui crier après ne servait à rien, Vlad tentait trop fortement la jeune fille. Cette dernière n'était néanmoins pas si facilement tuable. Elle se défendait bien et si Vlad aurait pu avoir quelques jours de congé pour retrouver son calme, peut-être aurait-il remarqué cela. Pourtant, la seule chose qu'il désirait était qu'elle cesse de rire, de bouger, de respirer.
Il ne comprenait pas un mot de ce qu'elle disait et ne comprend que vaguement que l'accent a changé. Une pression dans son ventre et particulièrement sur ses côtes le déséquilibre. Il n'en fallait que peu pour qu'il tombe et c'est ce qui se produit à cause de cette satané rouquine aussi teigneux qu'un cafard. Lorsqu'il doit la relâcher, il tombait sur son côté droit. C'est en se retenant et bloquant sa chute avec ce même bras qu'il s'empêche d'avoir des blessures. Redressant la tête, il voit les cinq gardes qui accouraient. Ces derniers se jettent sur le roumain au sol pour l'immobiliser. Vlad en esquive quatre en allant sous la table par une simple roulade. Il n'a cependant pas le temps d'esquiver un coup de pied bien placé qui lui coupe le souffle et le fait grogner. Cette sale garce ne cessait pas, n'y a-t-il rien pour tuer cette fille ?? Le cinquième garde ne manque pas cette chance que Nathalie lui offrait.

Un coup de matraque derrière la tête du détenu lui fait perdre ses forces un quart de seconde. Vlad est entouré d’une obscurité éphémère passe devant les yeux et dans les yeux du roumain qui s’éloigne de sa cible. On le traine vers l’arrière. Deux hommes le tenant sous les bras, alors qu’un troisième lui passait sous la gorge un bâton de bois pour l’immobiliser. Il ne réussit qu’à force de coups de pieds et de coups de tête qu’à faire tomber le bâton et celui qui le tenait. Son regard furieux se retourne vers la jeune femme qui s’éclipse vers la sortie.

À force d’être enfermé dans l’isoloir et dans ces souterrains, il perdait le peu d’humanité que la vie lui avait appris à avoir. Pourquoi cette fille là? Pourquoi elle le rendait si furieux? Ce n’était pas en rapport avec le petit déjeuner, il ne mangeait presque pas, s’était une habitude. Il aurait pu la laisser manger ce qu’elle désirait. Non, s’était bien plus profond qu’il y avait la réponse.

S’arrêtant de gigoter. Les surveillants réalisent après un moment que le pensionnaire venait de se calmer. Il lui parle, accordant une longue série de sons et de mots qui n’avaient aucun sens. D’un regard en biais et blasé, il attend que le surveillant cesse de parler.

"Tss..."

Puis, il hoche de la tête, comme s'il avait accepté ce qu'on venait de lui dire. Exactement comme les autres fois, le surveillant semblait content de lui-même. Sans doute qu'à ses yeux, Vlad acceptait ses paroles de mauvais grès, mais qu'il allait se plier à ce qu'il lui avait dit. Le seul problème est que Vlad n'avait pas compris un seul mot de français ou de mexicain. Il ne savait pas quelle langue il venait de se faire crier après, mais s'était suffisant pour lui avoir fait perdre dix bonnes minutes. C'est grâce à ce stratagème où combien simple qu'on le laisse partir. Une main se pose sur son épaule et le garde lui parle encore cinq bonnes minutes, bref le jeune homme hoche de la tête ou détourne le regard, jusqu'à comprendre que ce que cet homme voulait c'est qu'il ramasse les saletés que les plateaux repas avaient faits à leur renversement.

Par chance, la vieille femme de la cafétéria vient à son aide. Il n'avait aucune idée pourquoi elle agissait gentiment avec lui, alors qu'il ne lui avait jamais adressé une seule réponse, mais il ne s'en plaignait pas. Il peut alors s'échapper rapidement de la cafétéria et continuer sa marche dans les corridors. Prenant la même porte que la demoiselle aux cheveux roux et aux yeux verts avait pris pour sortir. Il croise un groupe de jeunes qui change de route. Quant à lui, il se met à penser à cette fille, elle lui avait tombé sur les nerfs et avait maintenant besoin de se défouler. Des idées de torture et d'approchent lui traverse l'esprit alors que ses pas le conduisent vers l'autre extrémité du centre. Normalement, après s'avoir frotté à-lui, on faisait profil bas. Cependant, cette fille n'avait rien de « normal » il se doutait que la prochaine fois qu'il la croiserait, elle n'aurait pas peur de lui.
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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyDim 10 Juil - 20:51

Et il faut avouer qu’ils allaient se croiser très prochainement. Nathalie se doutait qu’il allait soit la chercher, soit passer à autre chose en laissant ruminer toute cette vengeance et qu’il essayerait de lui faire passer l’envie de l’embêter une seconde fois. Mais voila, la rouquine n’était pas du genre d’apprendre une leçon, comprendre quand elle allait trop loin, réfléchir aux conséquences de ses actes. Elle s’en moquait éperdument ! C’est trop dur de réfléchir à ce genres de choses, les seules choses auxquelles elle pouvait encore réfléchir était une stratégie d’attaque, d’action ou de défense/replis comme son père le lui avait appris étant jeune. Mais c’était tellement dure de réfléchir…

La jeune femme s’enfonçait dans des couloirs sombres d’une aile reculée du centre, pratiquement personne n’y passait. Elle massait son ventre et son cou douloureux, elle était certaine d’avoir des bleus monstrueux d’ici le lendemain… remarque peu importe, cela l’avait bien amusée.

- Ils doivent penser que je suis maso… Fit-elle en riant. Non elle ne l’était pas, elle trouvait juste hilarant la manière dont elle avait amené Vlad à s’énerver autant. Les gens comme lui étaient réellement drôle, ils faisaient les durs, ils faisaient les gens qui sont calmes et que rien ne pourrait déranger mais en fait, ils s’énervaient pour un rien et c’était tellement drôle à voir… Enerver les gens était tout un art !

Un art que Nathalie maîtrisait à la perfection ! Elle retourna sur ses pas et vit Vlad avancer dans sa direction, étonnant. Elle se mit à sourire, un peu de distraction. Le jeu pouvait commencer ! Elle se mit à imaginer une manière d’amener le roumain à s’énerver ou à rendre le jeu plus drôle, plus attractif, plus excitant. Il fallait que lui aussi s’amuse car un jeux est basé la dessus… après il était vrai que Nathalie avait une conception assez particulière des jeux.

La jeune femme se mit dans un couloir perpendiculaire à celui que Vlad prenait, il y avait peu de lumière et donc la rouquine n’était pas visible. Elle alluma une cigarette et commença à fumer un peu en attendant que le roumain passe à côté d’elle. Il ne regardait pas spécialement devant lui, visiblement dans ses pensées et réfléchissait intensivement à quelque chose. Un moyen de se venger probablement. Avant qu’il ne l’ait dépassé Nathalie se glissa devant lui et, avec un sourire moqueur, souffla la fumée de cigarette sur son visage pour l’aveugler. Afin d’éviter de prendre des coups perdus vers le haut, notamment sur son visage, la rouquine se baissa et frappa Vlad au niveau du ventre puis réussi à passer rapidement derrière pour le frapper au dos mais ne le fit pas elle préféra passer dans un couloir adjacent à celui dans lequel ils se trouvaient et couru. C’est bien, le jeu pouvait réellement commencer.

La cigarette trahissait sa présence aussi l’écrasa-t-elle sur le sol et avança discrètement dans les couloirs. Elle était une experte dans le domaine de la discrétion, contrairement à ce qu’on pouvait penser. Nathalie avança doucement puis se mit à courir rapidement traversant les couloirs en appelant Vlad à différents points précisément choisi : systématiquement à l’opposé où elle se trouvait de telle manière qu’il ne puisse la suivre sur un parcours prédéterminé. Elle essayait de l’appeler et passer devant lui assez rapidement pour qu’il ne voit que des ombres ou une tache orange passer devant lui. De temps à autre elle s’arrêtait derrière lui et l’appelait pour qu’il se retourne et le forcer à ne plus savoir où il était. Tout en courant et passant prêt de son couloir la jeune femme riait, elle se retenait de peu de hurler de rire pour ne pas alerter les surveillants.

Plusieurs fois elle passait juste à côté de lui pour le taper rapidement dans le dos, essayait de le faire tomber et le bousculait puis repartait par un autre couloir. Au bout d’un moment elle atterrit derrière Vlad :

- Trop lent !!

Et repartit en courant. Est-ce qu’il trouverait ce jeu drôle ? Bonne idée. Elle oui !
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Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyDim 24 Juil - 4:34

Tout en avançant dans le corridor pratiquement aussi désert qu’aurait dû l’être l’existence de ce centre, il plante ses mains dans ses poches. Autour de lui, les murs d’un blancs sales lui tenaient compagnie. Rien de particulier ne s’affichait sur son visage blasé sans aucune sympathie. Quelques mèches blanches étaient tombées de son bonnet lors du combat, il les replace dans un geste machinal alors qu’il dépassait sa soixantième porte du couloir. Il a le regard dans le vague, pensant à diverse chose et repensant, il ne parait pas voir la lumière d’une cigarette pourtant bien visible dans le noir.

À vrai dire, il ne pouvait pas ne pas l’avoir vu, surtout qu’elle se glisse devant lui. Il ne la regardait pas vraiment, elle s’était approchée rapidement et alors qu’il tourne son visage vers elle, il sent un souffle chaud sur sa joue. Il aurait pu tourner la tête plus rapidement, mais ça servait à quoi? Cette fille n’est visiblement pas très saine d’esprit. Il imite à la perfection « Le surpris » en faisant un pas vers l’arrière et frappant devant lui. Une douleur à son ventre lui assure qu’elle l’a frappé et son dos lui envoie le même message. Derrière lui, elle court et disparait dans un couloir. S’était juste le temps qu’il lui faut pour se retourner à son tour et la suivre, mais en s’assurant qu’elle le devance assez pour qu’il puisse comprendre la situation. Tout en courant, il se remet les idées en place tout en calmant sa fureur qui désirait voir cette rouquine morte noyée dans les douches.

Néanmoins, il se rend compte après avoir suivi quelque fois la voix qui l’appelait, mais arrivant toujours là où elle ne pouvait pas être, il comprend qu’en plus d’être une folle, s’était une folle qui savait avoir de l’initiative. Il se remet à courir, mais cette fois il fait par exprès de passer non loin d’elle sans la trouver. Ce jeu de chat et de souris avait quelque chose de simple, mais un entrainement de ce type lui manquait. Il n’y avait pas cela dans l’arène. Elle était discrète, connaissant l’avantage des couloirs: l’échos, connaissait les corridors et n’avait pas froid aux yeux. Toutes d’excellente raison de la retrouver.

Il fini par s’arrêter, poussant sa respiration à être rapide et il se passe la main dans le cou, comme pour en retirer la sueur. Il fait cela plusieurs fois et ce n’était pas rare qu’elle apparaissait d’un couloir pour tenter de le bousculer, mais leur carrure n’était vraiment pas de la même taille. Il agit ainsi jusqu’à comprendre la manière dont elle se déplaçait. Jusqu’à apprendre comment le corps de la jeune fille bougeait, mais à force de penser, il finit par se prendre au jeu.

Alors qu’elle était sur le point de le bousculer une nouvelle fois, il change légèrement de tactique. Il cesse l’observation et la poursuit pour cette fois tenter de la coincer... Lui courant après de plus près pour que cette fois ce qu’il croit interpréter de « jeu » augmente de niveau. Il tente de lui faire prendre plusieurs tour et détour, mais finalement en ce début de journée qui avait si calmement commencer, il essaie de l’attrape par le chandail.
Il la laisserait fuir si elle s’agitait assez pour qu’il la relâche, mais ce n’était pas suffisant pour ne pas la poursuivre encore et encore. À un moment, il l’attend à un détour, mais sort de son coin pour arriver devant elle, dans un corridor transversale, un peu trop tôt et si elle maitrise bien l’art de l’esquive, elle pourrait lui filler entre les doigts.

Pourtant, peu à peu, peut-être pourrait-elle remarquer qu’ils s’éloignent de là où ils étaient une dizaine de minutes avant. Coïncidence, ils se rapprochent des pièces où on peut retrouver les douches. À cette heure, il était fort probable qu’il n’y est personne ou quelques trainards, mais en majorité, tout le monde devait être rendu dans la salle de la cantine à déjeuné tranquillement. Tout comme elle, il avait l’intention de s’isoler avec miss « Je ris de me faire tabasser ».

Pourtant et si c’est possible dans ces corridors, il entreprendrait de la coincer dans un cul de sac. Elle était agile et rapide, il ne pouvait pas le nier, mais elle était trop imprudente et un jour elle serait bruler au feu qu’elle aurait elle-même attiser. C’est ce qui allait sans doute se passer, puisqu’à l’instant, il n’avait pas l’intention de la laisser partir vivre sa vie heureuse à continuer de l’énerver ou du moins... L’énervement en vaudrait le coup. Il espérait qu’elle s’était bien amusée, car le jeu prendrait une nouvelle tournure. Celle qui se produisait lorsque le chat attrapait la souris appétissante.

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyDim 24 Juil - 20:14

Il se prenait au jeu, c’était excellent. Elle était ravie que cela fonctionne et surtout qu’elle puisse s’amuser un peu, rien ne garantissait qu’il prenne plaisir à la suivre et à jouer. Nathalie se rendait bien compte que Vlad essayait de la suivre et surtout essayait de comprendre le circuit que la rousse suivait, le truc, c’est qu’il n’y en avait pas réellement. Un coup elle avançait dans un sens puis au beau milieu d’un couloir elle en prenait un autre pour pouvoir désorienter le plus possible le pensionnaire. Elle riait, elle se moquait de lui, elle le surnommait avec des noms tous plus tarabiscotés les uns que les autres. Vlad continuait de la suivre mais traînait un peu, jusqu’à ce qu’il se prenne sérieusement au jeu et finisse par la poursuivre, automatiquement la jeune femme se mit à avancer de plus en plus vite pour prendre des tournants de plus en plus serrés et des couloirs tous plus différents les uns que les autres, elle ne savait plus vraiment où elle allait tant qu’elle avançait. Au bout de cinq minutes de course poursuite la jeune femme se rendit compte qu’ils n’étaient plus du tout au même endroit qu’à l’origine, mais avançaient vers les douches du centre et visiblement c’était l’endroit que Vlad voulait prendre.

Nathalie se moquait d’où ils allaient tant qu’elle s’amusait. Même si elle n’avait pas spécialement envie de prendre une nouvelle douche… elle en avait prise une ce matin ce la suffisait amplement ! La jeune femme essaya de prendre un autre détour pour s’éloigner de l’endroit : non seulement il regorgeait souvent de personnes revenant de missions mais quelques gardiens s’y baladaient de temps à autre, même si à cette heure ci il ne devait pas y avoir grand monde. Et à vrai dire, elle n’avait pas envie de les croiser elle voulait encore s’amuser ! La rousse continuait d’avancer rapidement car elle savait parfaitement que Vlad n’était pas très loin, surtout que plus d’une fois il faillit réussir à l’attraper par le col de son pull, par chance elle réussit à se dégager de justesse et pu reprendre sa course.

Au bout de plusieurs tournants où Nathalie ne savait plus vraiment où elle allait, elle se rendit compte que le jeune homme avait disparu. Sur le coup, la rousse s’arrêta de courir et recommença à marcher tranquillement afin de reprendre son souffle. C’était plaisant de courir ainsi et de s’amuser, surtout qu’il se prenait au jeu. Tout en marchant elle réfléchissait à la manière de continuer le jeu sans que cela ne devienne lassant, car Nathalie avait pour habitude de se lasser très vite et devait systématiquement redoubler d’effort pour changer les jeux ou alors leur donner une autre tournure. Certes, là, le jeu avait un peu changer car Vlad la poursuivait et donc elle était devenue le gibier à chasser. Mais cela la mettait en position de faiblesse et elle n’aimait pas ça car elle ne maîtrisait pas le jeu, certes jouer mais ne pas perdre !

Où est ce qu’il était passé ? Avait-il abandonné ? Cela étonnait Nathalie, visiblement le jeune homme était du genre à traquer sans relâche les personnes jusqu’à ce qu’ils soient à sa merci, alors où était il passé ?!

- Aahahahahahhaah !!!! ahahah ! c’est un nouveau jeu ! C’est à moi de le suivre ! Fit elle, heureuse.

La jeune femme se remit à courir à travers les couloirs, elle traversa un long couloir menant directement aux douches. Ce couloir était parsemés de plusieurs intersections menant à des cul-de-sac où au font se trouvaient des portes pour des placards et autre, la où Nathalie s’assit de temps à autre pour fumer une ou deux cigarettes. Ce sont des endroits où les gardiens viennent peu. Mais la, elle n’avait pas trop le temps pour ça, il fallait qu’elle le retrouve. La jeune femme continuait de courir lorsque soudain une masse imposante se retrouva face à elle et lui barra le chemin. Nathalie se cogna violemment contre la personne et tomba à la renverse. La rousse se releva péniblement et remarquant que Vlad était face à elle, la jeune femme éclata de rire. Elle l’avait enfin retrouvé et pourraient recommencer à jouer. Afin d’éviter qu’il ne puisse l’attraper trop facilement aux épaules, la jeune femme se baissa afin de le contourner en frappant au niveau des côtes afin d’arriver dans son dos, comme elle avait fait vingt minutes plus tôt lorsqu’elle était apparue face à lui. Mais la jeune femme était un peu déboussolée et était plus lente, si lente qu’elle ne savait plus où elle était. Elle essaya de reprendre sa route mais elle ne savait plus où aller, elle hésita entre la droite vers le cul de sac ou la gauche qui était le chemin qui lui assurait sa survie. Finalement Nathalie s’appuya contre le mur à côté d’elle, sans trop se rendre compte que Vlad était à côté d’elle, la jeune femme voulait faire une pause. Elle se mit à rire jusqu’à en perdre le souffle, elle trouvait cela hilarant. Elle pensait que le jeu était à présent fini et qu’ils pourraient retourner chacun dans leur coin s’occuper de leurs affaires. La jeune femme était tellement déboussolée qu’elle ne se doutait pas que le roumain cultivait une rage envers elle, ou si elle le savait, elle s’en moquait. D’ailleurs elle recommença à rire…
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Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyJeu 28 Juil - 3:38

Elle courait toujours devant lui, mais Vlad s’économisait, il ne devait pas perdre ses moyens à la dernière minutes. Une seule fois cela lui était arrivé et il l’avait regretter amèrement. Maintenant qu’il était à ce centre, il ne commettrait pas des erreurs aussi impulsif. Il prend par ailleurs et finalement elle lui fonce dessus.
L’observant aller au sol dans une position grotesque, comme toute celle qu’on prend après avoir percuter quelque chose dont on ne s’attendait pas à ce qu’elle soit là, il la dévisage de haut. Évidemment, le il avait une vue imprenable sur le plongée de la jeune femme. Un léger sourire nait sur son visage, mais disparait alors qu’elle s’éloigne vers le mur. Elle riait, encore une fois, ça donnait vraiment le goût qu’elle se taise. Il n’y avait aucune raison de rire, vraiment aucune. Il devrait voir s’il peut lui rendre le service, celui de lui apprendre à se taire. Ce ne serait pas la première fois qu’il « débourrait » une pute. Cette fois quand elle tente de lui faire le coup de le frapper dans les côtes, exactement le même mouvement qu’un peu plus tôt, Vlad n’a aucun mal à se souvenir et parer le coup en le bloquant avec son avant bras droit. En peu de temps, elle n’avait plus assez de souffle pour rire, quant à lui il retire sa ceinture et l’enroule autour de ses jointures.

Elle recommence à rire! S‘était quoi cette fille, la fille cachée du Joker qu‘il a eu avec un troupeau de hyènes hystériques? Il souffle un bon coup, replaçant son souffle avant d’aller vers cette rousse. Elle prenait le mauvais chemin, les douches étaient de l’autre côté. Il devait lui montrer ou cette perdue continuerait d’errer. S’avançant vers elle, ses souliers se soulevaient à peine du sol. Il était encore plein d’énergie et cette course poursuite l’avait bien échauffé, il en voulait plus maintenant. En d’autre temps, peut-être lui aurait-il laisser une chance, mais cette fois il l’attrape d’une main au niveau du col, pendant que la main à la ceinture venait frapper au niveau du crâne pour que ce dernier se frappe contre le mur. Il ne s’arrête pas là, venant la frapper dans le diaphragme en la maintenant par le col, puis une fois sous le menton pour s’assurer qu’elle ne bougerait plus. Ce ne serait que lorsqu’elle serait trop faible pour se défendre, mais sans qu’elle soit totalement hors d’état, qu’il lui passe la ceinture autour des poignets . L’attachant dans le dos, il la hisse sur son épaule. Si elle parlait, il n’y ferait pas plus attention que le reste.

Ce ne serait pas dans la douche qu’il la déposerait, mais la chambre derrière, là où l’eau passait pour se faire réchauffer avant d’aller nettoyer le corps des pensionnaires en sueur. Il la coince entre le mur et un tuyau. Loin d’être la place romantique par excellence, elle pourrait cependant crier toute sa voix sans qu’ils ne dérangent qui que ce soit. D’une main, il lui agrippe les cheveux pour la faire tenir droite, de l’autre il lui ouvre son chandail pour juger de la marchandise.
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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyJeu 28 Juil - 20:23

Nathalie était totalement sonnée, elle ne savait pas ce qui lui arrivait, tout allait trop vite, beaucoup trop vite pour elle. Déjà que la jeune femme était sonnée, elle ne savait pas où elle en était, elle ne savait plus ce qui se passait ou ne se passait plus. Le cerveau se remettait vaguement en place minute après minute. Mais à peine avait elle ressaisie ses esprits qu’elle se retrouvait contre le mur, Vlad face à elle. Ce dernier la frappa à la tête, au diaphragme et au menton, et c’était reparti pour un tour de somnolence. Elle se laissa faire lorsqu’il la prit par le col et lui attacha les mains dans son dos, de toute manière la jeune femme ne pouvait rien faire. C’était presque un jeu enfantin pour lui. Cette fois ci elle reprit ses esprits plus rapidement et remarqua qu’elle se trouvait sur les épaules de Vlad, les mains attachées dans le dos et prenaient la direction des douches. La rousse s’attendait à se retrouver sous les douches mais non il alla dans la pièce d’à côté, la salle de technique, celle où se trouvait le gaz etc. Dès qu’ils entrèrent, le rouge monta au visage de la jeune femme, il faisait horriblement chaud à l’intérieur. C’était humide, sale et puant… quel choix ! Il la déposa contre un mur et la maintient debout en la tenant par les cheveux et de l’autre main, lui ouvrit son gilet. Elle essaya de se défendre en se tournant sur le côté mais cela ne servait à rien, Nathalie était coincée. Puis, se souvenant qu’elle avait des jambes et que c’était très utile, elle n’hésita pas à le frapper la où ça faisait mal. Elle ne se préoccupa pas de savoir si elle avait touché l’objectif ou si elle l’avait simplement frappé au ventre car elle n’avait que relevé le genou contre lui et ça l’avait écarté, c’était le principal.

La jeune femme pu passer ses bras sous ses jambes pour les ramener devant elle et ainsi retirer la ceinture qui lui attachait les poignets avec ses dents. Tout en regardant Vlad elle le contournait en détachant ses liens, dans certains films ça pourrait être tourné de telle sorte que cela paraisse sexy et provocateur, mais la ce n’était pas trop le cas concernant Nathalie, elle avait essentiellement envie de pouvoir reprendre possession de ses membres. La jeune femme se mit à évaluer la situation : elle était contre un mur et donc Vlad face à elle, l’empêchant de sortir de la salle… Que c’était génialissime. Elle n’aimait pas vraiment comment tournait cette journée. Certes, elle avait déjà eut plusieurs aventures d’un soir dans le centre, elle était un peu réputée pour ça, et avant le centre… Ce qui était avant le centre devait rester dehors. Mais se faire violer n’était pas trop son plaisir. Il était vrai qu’au moins après elle pourrait dormir, mais tout de même pas par la force… Mais sortir de la salle sans se faire prendre par le roumain, ce serait dur… La rousse allait refermer son gilet lorsqu’elle croisa le regard du roumain, ses yeux verts se plantèrent dans les yeux sombres du jeune homme. Etait il vraiment nécessaires que cela soit par la force… ? Enfin, la force avait l’air d’être la seule chose que Vlad connaissait, mais elle ne lui donnerait pas le plaisir que ce la soit contre la volonté de Nathalie.

Elle finit par ouvrir son gilet et le retirer, laissant dévoiler « la marchandise », un vague sourire naissant au coin des lèvres de la jeune femme. Peut être y prendrait elle plaisir, il n’était pas laid à prêt tout. La jeune femme s’approcha de Vlad et passa ses mains sous son pull pour le relever, laissant ses doigts courir le long du tatouage du jeune homme.

- Na komm…

Elle l’amena vers elle pour se retrouver une fois encore contre le mur et baissa les mains vers le pantalon de Vlad pour le déboutonner…
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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyVen 29 Juil - 13:42

Un coup, lorsqu’elle s’était débattu, avait fait plus mal que d’autre sans endommager l’équipement. Le bas du ventre avait beau être protéger de bandage compressif et de muscles, ça n’en restait pas moins désagréable à se faire percuter. Il se recule, non pas à cause de la douleur, mais du défi. Il était entre elle et la porte, il pouvait bien prendre un peu plus de chalenge. Il la regarde mordre dans sa ceinture et malgré qu’elle ressemblait à une bête fauve, ce n’était pas si désagréable de la regarder baver sur du cuir.
Lorsque leur regard se croise un moment, Vlad se retient de rire et ses yeux s’animent d’une lueur tranchante. Il pense la voir hésiter, pour lui c’est clair, n’importe quel plan qu’elle prévoyait, elle allait subir le contrecoup qu’il avait subit en se faisant si longtemps isolé dans l’isoloir.

Sauf que voilà, elle le surprend encore une fois. N’était-elle pas au bout de ses surprises cachés? Dans tous les cas, elle retire entièrement le gilet et se laisse dévoiler. Pour Vlad c’est clair, ça sent le coup fourré et il ne pensait pas à l’implant mammaire. Non, ceux-là pointaient naturellement, c’est de elle qu’il se méfit. Il la savait assez cinglée pour tenter de l’attirer, lui mettre un coup mal placé et fuir à toutes jambes par après.

Elle s’approche et bien qu’il garde ses sens en alerte, il était loin d’être frigide. Il passe une main chaude dans le dos de la jeune femme pour qu’elle soit plus près alors qu’il sent des mains se glisser sous son pull. Il ne comprenait pas ce qu’elle lui disait et s’en fichait, beaucoup moins en colère de ne pas comprendre si elle se montrait si « gentille ». Sans oublier qu’elle pouvait ne faire que jouer la comédie, il s’avance sur elle puisqu’elle recule. Quand elle s’accote contre le mur, il vient coincer une de ses jambes entres les cuisses de la demoiselle. Devant ses yeux, il pouvait voir la courbe des épaules, du cou, de ses clavicules et des montincules de ses seins. Sa main qui était dans le dos de la rouquine glisse sur les côtes pour venir prendre dans sa paume l’un des seins à la peau pâle et douce. C’est peu après qu’il sent une main s’attaquer à l’avant de son pantalon.

Vlad restait rarement sans partenaire lorsqu’il était libre, il n’avait donc aucun problème à se contrôler, mais il serait intéressant de voir elle, comment elle réagit. Il la laisserait agir, sauf si elle commence à faire n’importe quoi ou quelque chose de douloureux. Son autre main, se posant avec fermeté sur la hanche de la demoiselle, appuie par son pouce sur la peau ferme et descend vers la cuisse. Rendu au vêtement, ce dernier descend aussi, mais juste assez pour dévoiler un peu plus de peau de ces courbes que Vlad affectionnaient. La main continue à descendre seule, allant vers l’arrière pour en glissant sur la fesse rebondit et dure. Cela lui plaisait, mais il ne pouvait pas oublier d’avec qui il était. Cette rouquine était tout sauf loyale, elle avait le don de jouer des mauvais tours et il s’attendait à un autre attaque.



[C'est court, mais je veux te laisser de quoi répondre]
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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyDim 31 Juil - 20:09

Visiblement Vlad appréciait tant mieux pour lui sauf que Nathalie n’allait pas s’attarder aux préliminaires et surtout pas passer des heures à s’amuser. Il voulait assouvir ses besoins primitifs ? D’accord mais ça n’allait pas durer. Elle voulait dormir et vite.

Elle sentit la main du roumain se placer dans son dos, sur son tatouage en forme de phoenix. Sur le coup elle tressailli, elle n’aimait pas vraiment qu’on y touche et qu’on le voit. Vu qu’elle était face à lui cela ne posait pas de problème mais elle se rappellerait qu’il ne valait mieux pas lui tourner le dos. De toute manière avec une personne comme lui ce n’était pas envisageable, il pouvait vous poignarder dans le dos ou vous trancher la gorge en arrivant par derrière sans crier gare. La main de Vlad passa sur ses côtes pour remonter sur l’un de ses seins, visiblement ceux-ci étaient toujours autant appréciés. Son autre main descendit le long de sa cuisse pour arriver sur une fesse. Ah ça aussi ça plaisait. Les deux mains du jeune homme étaient à des points stratégiques, elle eut un vague rire en pensant à cela. Ils étaient suffisamment proches pour que Nathalie sente leurs battements de cœurs. Elle déboutonna son propre pantalon et le fit descendre par terre en se dandinant gracieusement puis fit remonter ses doigts le long des jambes de Vlad, puis sur ses bandages – probablement des vestiges de l’isoloir pensa-t-elle – et finit par mettre ses bras autour du cou du roumain. Bon sang que la jeune femme paraissait petite et maigrichonne par rapport à lui !

Elle dégagea ses jambes de celles de Vlad pour les mettre autour de ses hanches, Nathalie s’aida de ses bras afin de hisser son visage à la hauteur de celui du jeune homme. Ainsi accrochée à lui et contre le mur, la jeune femme comprenait ce que ressentaient les feuilles de salades dans les sandwichs, les pauvres. La rousse regarda le jeune homme dans les yeux et sourit, qu’est ce qu’il ne fallait pas faire pour quelques heures de sommeil et ne pas montrer qu’on était sous l’emprise d’une personne, garder un minimum de fierté… Enfin niveau fierté, elle s’était envolée depuis bien longtemps. Elle prit le bonnet du jeune homme et le mit sur sa tête, Nathalie avait tendance à systématiquement "voler" quelque chose aux gens lorsqu'elle s'amusait avec quelqu'un. La jeune femme approcha son visage et l’enfouit dans la nuque du roumain s’imprégnant de son odeur et monta jusqu’à l’oreille gauche et la mordilla. Ses mains passaient dans le dos de Vlad, descendant le long des omoplates tandis qu’elle regardait le jeune homme droit dans les yeux. S’il y avait une once d’attirance ou de sentiments, la jeune femme l’aurait probablement embrassé mais ce n’était pas le cas. S’il essayait Nathalie détourna son visage les lèvres closes.

Puis s’enchainèrent une série de mouvements, tous deux étaient collés l’un contre l’autre. Nathalie avait crispé ses mains sur le dos du jeune homme et l’avait griffé plus d’une fois et même à plusieurs reprises la jeune femme l’avait fait exprès. Au bout d’un moment la rousse prit plaisir à leur danse où leurs corps s’entre mêlaient et y mit un peu plus de passion que nécessaire. Si des coups avaient été portés ou si des bleus allaient apparaitre, elle ne s’en rendit pas compte sur le moment, étant concentrée à ce que ce moment passe bien, à se dépenser.

Lorsque Vlad eut fini sa besogne la jeune femme s’écarta, elle prit ses vêtements et s’approcha de lui et fit une pichenette sur son front. Elle n’affichait aucune joie ni peine, elle n’était ni heureuse ni triste, juste un visage vide d’expression. Ceci pouvait être interprété de différentes manière, Nathalie voulait faire comprendre avec fermeté que c’était la première et dernière fois que cela arriverait, d’autres pouvaient prendre cela d’une manière que cette petite partie physique avait été vide d’intérêt, qu’on pouvait mieux faire. Nue elle sortit de la salle pour aller prendre une douche méritée.

[Désolée je n'ai pas fait beaucoup mais après c'était difficile de ne pas faire trop intervenir ton personnage sans ta permission. Si cela ne te plait pas, dis le moi je changerai Smile]
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Vlad Anghel

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MessageSujet: Re: Un café saignant (La rousse, Nath)   Un café saignant (La rousse, Nath) EmptyMer 3 Aoû - 17:49

[J’adore ton post J ]

Lorsqu’il avait mis sa main sur le dos de la rouquine, tout en se méfiant, il la sent tressaillir. Il fait mine de ne pas remarquer, mais cela l’amuse, il devait s’en souvenir pour une prochaine fois qu’il l’a croiserait. Puisqu’elle s’était amusé à le faire courir au lieu de déjeuner tranquillement, il ne la laisserait pas retourner à une vie sans avoir payé.. Quoi que là, ça allait payer une bonne partie. Au moment où les bras délicat et bien définie de la rouquine autour du fort de Vlad, leurs différences étaient d’autant plus visible.

La main sur la fesse de la femme la relève d’autant plus lorsqu’elle passe ses jambes autour des hanches de Vlad qui en oublie de plus en plus sa méfiance. Cette fille était chaude et bien qu’elle n’agisse que parce qu’elle n’en avait pas trop le choix, il sentait l’expérience bruler en elle. Soudainement, les cheveux blancs qui étaient sous son bonnet tombent sur ses épaules et un peu sur son visage. Elle venait de lui voler son bonnet. Sur l’instant ce n’était pas un problème, il aimait encore mieux jouer avec elle que de se soucier d’un bout de tissu. Sa partenaire n’avait pas finie, elle vient se placer dans son cou. Il descend la main qui était sur la poitrine de la jeune femme pour aller la soutenir à une cuisse. Quant à lui, il l’embrasse sur la nuque par curiosité. La saveur lui plait, les femmes avaient toujours bon goût. Un frisson d’appréciation lui parcourt la peau, sous la langue et les dents de la jeune femme au charme envoutant.

Dans l’intention de la détendre, il approche son visage de celui de la rouquine, mais cette dernière détourne les lèvres et le regard ailleurs. Voilà qui réveille l’amusement et les idées du blanc, il n’allait plus tenter de l’embrasser, mais c’est une chose de plus qu’il n’oublierait pas.
Ils ne font pas trainer les choses trop longtemps, pour une raison inconnue elle offrait son corps à un étranger. Vlad ne s’en plaignait pas, mais sans doute après devrait-il prendre un rendez-vous chez le doc pour une vérification. Qui sait où elle à trainé?

Il aurait presque regretter pouvoir l’apprécier, car les déhanchements qu’elle avait valait amplement la petite course poursuite. Bien qu’elle lui fait de nombreuse marque de griffures dans le dos, petite douleur plaisante pendant qu’il prend possession d’elle, il vient caresser les fesses et les seins tant appréciés, mais aussi les cuisses et le bas du dos. Elle aurait sans doute quelques bleus, puisque contre un mur ce n’était pas la meilleure des places. Callant le corps de la belle contre lui, son souffle allait plus vite à mesure de leurs va et viens... Même s’il avait voulu lui faire aussi prendre du plaisir, il prend comme idée de départ qu’elle prenait plaisir à cela de la même manière qu’une autre femme. Peut-être le surprendrait-elle si ça aussi s’était différent chez elle. Du coup, même s’il avait prévu qu’elle apprécierait le contact, pour lui faire regretter de ne pas s’être laisser entièrement, il priorise son propre plaisir.

Jusqu’au dernier moment, il ne lui aurait pas permis de s’éloigner, la gardant dans ses bras et restant dans ce corps particulièrement attirant au moment où elle s’y mettait elle aussi. Lorsque tout est fini, elle s’éloigne dans un moment. Il pose sa main sur le mur encore chaud de la présence disparue de la jeune femme et tourne son regard vers elle qui s’éloigne, mais juste avant qu’elle ne soit trop loin, la voilà qui le tape d’un petit coup sur le front comme il faisait avec les enfants de son quartier. Il ne dit rien, à quoi bon tenter de communiquer avec elle?

En la regardant partir, nue, un soupir muet lui fait remonter et baisser les épaules. Son corps las n’avait pas été aussi bien depuis des mois. Il ne remet que son bas et son bonnet, le reste allait rester sous son bras. Bien que les griffures étaient évidentes, il n’était nullement gêner de les montrer. Peut-être aimait-il partir les rumeurs ou puisqu’il ne pouvaient pas les comprendre, cela lui glissait dessus comme l’eau sur un canards. Dans tous les cas, il voulait aller dormir un peu, cette gonzelle l’avait énervé, puis détendu. Il restait à voir s’il voulait encore la faire souffrir ou si les hormones allaient tourner en faveur de la rouquine.


[Je te propose qu‘on reprenne ailleurs et quelques jours plus tard... On s‘en reparle par mp ou sur la box]
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