Génésis
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 Captain Fucking Eagle

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Captain Eagle
Fuck you, It's magic.
Captain Eagle

Messages : 5

Suivi Psychologique
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MessageSujet: Captain Fucking Eagle   Captain Fucking Eagle EmptyLun 25 Juil - 20:55

Captain Fucking Eagle Knoxbyidboomerd33587q


Nom: Eagle
Prénom: Meallan
Âge: 24 ans
Nationalité : Franco-irlandais.
Depuis combien de temps êtes-vous dans le centre ? 3 ans
Occupation à Génésis : Pensionnaire
Faites-vous parti d’un gang ? Lequel ? Suicide Bombers
Statut : Fuck you, It's magic.

    MOURIR, C’EST PARTIR BEAUCOUP



    Casier Judiciaire :


      - Coup et blessure aggravées
      - Outrage à agent
      - État d'ébriété sur la voix publique
      - Vente illégale d'alcool
      - Non respect de décisions de justice
      - Complicité dans certains trafics


    Dossier Médical :
    La chose qu’on sait pertinemment quand on voit Cap’ c’est qu’on le voit de très loin. Ses origines irlandaises ont déteint sur ses cheveux roux. Ce qui lui a valu pas mal de surnoms ridicule de la part de ses petites camarades de classe. Plus tard, il a décidé de jouer à fond la carte du rouge et de la provocation pour bien se distinguer. L’éclairage aux néons du centre est bien trop puissant pour ses yeux. On ne sait pas pourquoi il a toujours eu du mal avec la lumière trop puissante. Il porte des lunettes rouges pour protéger ses petits yeux fragiles, ça fait bizarre au début mais depuis le temps qu’il les porte il est habitué à voir tout en rouge. N’essayez pas de lui les piquer « pour voir comment ça fait » il ne supporte pas ça. Sans ses lunettes, il se sent tout nu. Et c’est désagréable comme sensation. Il a la carnation pâlichonne, où viennent se perdre quelques cicatrices nacrées.
    Captain ne sourit pas souvent. Seulement en présence de ses amis. Il a cette aura qui le rend inaccessible, pas vraiment sympathique aux yeux du monde. Ce n’est pas le genre de personne qu’on aime aller voir spontanément pour discuter. Ses yeux, derrière ses lunettes, sont souvent agressifs, méchant et ses sourcils roux sont souvent froncés dans une attitude qui semble hurler de ne pas l’approcher. Captain met les gens mal à l’aise, quand il sourit, ce n’est jamais un gentil sourire, c’est plutôt un sourire qui signifie qu’il a envie de vous bouffer tout crus. Eagle n’est pas beau, il fait peur. Il aurait sa place dans la famille Addams. C’est surement le petit frère de Morticia. Les rumeurs disent que Captain bouffe les enfants pas sages. Il aurait fait un excellent croquemort.
    Très grand et bien bâti, on voit que dans le centre, il a régulièrement fait de la musculation. Il n‘était déjà pas un gringalet en entrant, mais maintenant c’est un mastodonte. Quand on lui cherche des crosses, une bonne claque et le mur vous en envoie une autre. D’ailleurs il n’y voit aucun problème à se battre, et même il aime ça. Captain aime les couvres chefs. Il affectionne tout particulièrement sa superbe casquette de la marine, il lui a valu son surnom, mais ça lui arrive de mettre des bonnets. Du moins, très peu ont eu l’occasion de le voir tête nue. Il aime bien se démarquer, que voulez-vous. Sous ses couvres chefs, ses cheveux sont mi longs, lisses, et surtout roux. Voire tirant sur le rouge.

    Les tatouages et la mutilation corporels sont ses grands amis. Il possède un tatouage en forme d’aigle sur le cou (il le cache mais il a bien souffert quand on lui a fait) et trois roses sur le bras. Niveau piercing c’est la même histoire: deux sous les lèvres en guise de « snake bite », un au septum, un sur le cou, et un autre rudement bien placé. Il voulait se faire poser des implants le long de la colonne vertébrale, mais il se fit embarqué par le centre avant d’avoir pu se rendre à son rendez-vous. Ses oreilles sont déformées par des écarteurs.
    Il aime les vêtements simples, ne porte exclusivement que du noir avec des inscriptions bizarres avec des rangers un peu usées. Il a un sens de esthétique assez particulier, mais qui au final lui va bien, quand il était encore au lycée il était d’ailleurs bien catégorisé et n‘avait pas une tonne d‘amis. Mais en même temps quand on se triballe un look pareil, il faut s’y attendre, et ça le dérange pas.


    Rapport Psychologique :
    En lui-même, Captain n’est pas foncièrement méchant. Il est juste un peu grognon. Ou plutôt extrêmement râleur. Egocentrique, je-m’en-foutiste, relativement chiant et plutôt du genre vulgaire, il n’aime pas passer pour le gentil. C’est pourtant le genre de type à s’attacher facilement, et qui pourtant n’aime pas être entouré de beaucoup de personne. Pas spécialement de l’agoraphobie, c’est juste qu’il a sa propre intimité. Etre entouré de fan ne le gêne pas pourtant. Il aime bien foutre du bordel, parler, rire et dire des conneries en privé. En public, c’est une autre histoire. Il est plus réservé, n’aime pas rire. Il est cynique, peu respectueux, légèrement –voir très- arrogant, et aime bien se payer votre tête. Même si vous n’avez rien fait. Surtout si vous n’avez rien fait. C’est sa façon de faire. Ça ne veut pas forcément dire qu’il vous méprise. Pourtant, il y a des choses avec lesquels on ne plaisante pas. Sa famille, plus généralement son passé, et la musique. Dans le gang en lui-même, il fait ce qu’il a à faire. Pas de problèmes pour faire des saloperies ou pour les missions suicides. Mais au sein du groupe de musique, c’est le chef officieux, et le plus actif. Celui qui mord son chapeau quand il voit que personne ne bosse sérieusement. Et qui engueule les membres quand ils se battent entre eux.
    Depuis tout petit, il n’aime pas les mêmes choses que tout le monde. Il a longtemps été individualiste, solitaire, asocial. Les autres enfants ne comprenaient pas sa façon de penser particulière. Surtout qu’il n’est pas du genre à se cacher et à faire semblant. Son caractère cynique et sa maturité un peu trop élevée le mit rapidement à l’écart des autres enfants. Rajoutez ses cheveux roux et les lunettes de soleil qu’il devait porter en classe. Effectivement, Meallan fut rapidement un enfant à part. Mais il n’était pas malheureux ou montré du doigt. Il était juste craint. Et il l’est toujours. C’est grâce aux suicide bombers qu’il a fini par s’ouvrir, sinon avant, il était content dans son coin, avec sa mélancolie, son abandon, sa solitude et son envie de crever le plus rapidement possible au cours d’une mission. Crever c’est plus facile que le reste. Vivre ou mourir, dans les deux cas, ça lui allait.
    Il a son égo, sa petite fierté, et surtout sa grande vantardise. Personne n’a le droit de mettre en doute sa virilité. C’est sacré. Très facilement vexé, il peut très mal réagir aux blagues et autres humiliations. Eagle s’attache rarement, mais quand il le fait, c’est pour la vie. S’il s’attache à vous par miracle, sachez qu’il vous aime et qu’il ferait n’importe quoi pour vous. Il veillera sur vous, de loin. C’est pas viril de dire aux gens qu’on les aime. C’est mieux de leur foutre une grande claque dans le dos, de boire une bière ensemble et de les traiter de tous les noms. C’est plus simple que d’avouer qu’on est attaché. Mais il est égoïste, et n’aime pas vraiment qu’on conteste ses choix ou que ses amis le mettent à l’écart. Captain est aussi secret, et n’aime pas parler de lui, ni de ses souvenirs. Il cache que dans sa chambre, bien planquées entre deux planches de bois de son lit, on peut trouver des photos.
    Eagle a une vision du monde particulière, il aime regarder plus loin que son nez. C’est peut-être les verres rouges qui lui donnent un autre aspect de la vie. C’est peut être sa famille, ou alors il a toujours été un peu détraqué. Captain aimait bien les choses qui existait pas, lire des bouquins bizarre, parler de serials killers ou d’affaires non résolues de meurtres. C’est marrant. Ça change des autres sujets de conversation. Sinon il aime la batterie, c’est sa passion, son garde-fou, sa catharsis. Pourtant ça ne l’apaise pas. Ça le plonge dans une transe sans nom.

    Scrapbook :

    Personne ne l’appelle Meallan. C’est toujours Captain, ou Cap’ pour les intimes. D’ailleurs personne ne sait comment il s’appelle en vrai.

    Sa relation avec Loebhan est particulière. Mais le type aux cheveux turquoise passe son temps à simuler des sentiments, et Eagle est persuadé que c’est la même chose pour l’affection qu’il semble ressentir pour lui. Par contre, Captain peut jurer de le voir quasi tout le temps avec des yeux brillants, alors que tout le monde lui confère des yeux morts.

    Il fait 1m90 pour 90 kilos. C’est un gros morceau.







    UNE OFFRE QUE VOUS NE POURREZ PAS REFUSER



    C’était plus fort que lui. Il ne pouvait s’empêcher de trouver ça niais. Ses petits camarades de classe en rond en train de chanter joyeusement autour de l’instituteur… c’était insupportable. Ce dernier lui avait demandé une énième fois de se joindre aux autres, en menaçant de sévir s’il n’obéissait pas, mais rien à faire. De plus, on ne pouvait pas dire que la famille soit d’un grand aide. La mère de Meallan était du genre froide, hautain et avec un esprit acéré. Durant la dernière convocation, elle avait pris un malin plaisir de l’humilier ouvertement. Ça n’aurait pas été aussi pénible pour l’instit si le gamin ne comprenait pas les piques lancé par sa mère et se moquer de lui à son tour. Madame Eagle avait l’air de n’avoir rien à faire du fait que son fils était en train de devenir un paria en puissance. Au contraire, ça avait l’air de lui plaire.

    Maman était écrivain. Une nouvelle Simone de Beauvoir doublée d’une Arletty. D’ailleurs Maman s’appelait Garance. Elle n’apprenait pas à son fils des chansons débiles, ni le mythe du Père Noël, et ne lui faisait pas croire qu’une souris venait prendre ses dents de lait. Meallan aimait bien quand elle parlait de Gretel qui poussait la sorcière de la maison en pain d’Epice dans le four. Ça c’était cool. Dans sa vie, il y avait que Maman, et sa petite sœur, Moreen. Il y avait bien Papa, mais il n’était jamais là, il était dans la marine, et ça lui prenait du temps, parce qu’il était Capitaine. Meallan l’avait eu qu’une bonne dizaine de fois dans sa vie. C’était un solide gaillard qui avait des cheveux roux, comme ceux de son fils, et une solide barbe rude comme du bois. Mais il aimait bien son père, il était Irlandais, ça expliquait le nom et prénom de ses enfants. Et puis un jour, il n’est plus venu. Il est parti, dans la terre. Meallan ne se souvient pas pourquoi. Il se rappelle juste de sa mère seule dans le salon, en train de tripoter la casquette de fonction de son défunt mari, et des cris de sa petite sœur, encore nourrisson, dans les ténèbres. Maman était un peu trop triste pour penser à tout, alors le rouquin s’occupait du bébé. Elle avait les cheveux noirs, comme maman. Meallan n’aimait pas les choses mignonnes, pourtant il adorait Moreen.

    Meallan grandissait, les autres enfants avec lui, et pourtant, il les trouvait toujours aussi bêtes. Pire, ils étaient devenus cons. Les autres apprenaient à craindre Meallan, il faisait peur, avec son air méchant, sa façon de parler avec des mots trop compliqués. En plus parfois il portait des lunettes de soleil, parce que la lumière des ampoules lui fait mal aux yeux. Sa mère lui disait qu’il fallait quand même aller aux soirées et aux fêtes, mais ça ne lui plaisait pas. C’était juste pour prouver qu’ils n’étaient pas les membres d’une secte douteuse. Durant une kermesse, une petite fille de sa classe vint lui parler. Elle était adorable, avec des beaux et longs cheveux blonds bouclés, et des grands yeux bleus. Elle avait dix ans comme lui, et elle lui demanda avec le sourire.

    « Dis Meallan, tu veux jouer avec moi ? »
    Le rouquin la regarda d’un air surpris.
    « Si tu veux. Je connais un jeu super. »
    « Trop bien ! Ça s’appelle comment ? »
    Meallan dégaina son couteau suisse à cran d’arrêt qu’il venait d’avoir pour son anniversaire.
    « Ça s’appelle : ‘Est-ce que Dieu existe’ ? »

    Des larmes perlèrent à ses yeux avant qu’elle ne court dans les jupons de sa mère. Non. Meallan ne voulait pas jouer. Il voulait rentrer très vite. Il passa voir sa mère qui discutait avec d’autres mamans, et elle avait franchement l’air de s’ennuyer autant que lui, et insista pour s’occuper de Moreen qui avait l’air de vouloir s’exercer à la marche.

    Le temps passa. Meallan venait de rentrer au collège quand il demanda à sa mère de lui acheter une batterie. Il ne pouvait pas dire pourquoi le déclic était venu, mais il avait l’impression qu’il était fait pour ça. Sa mère ne se fit pas priée pour lui offrir l’instrument pour son 12 eme anniversaire, mais des boules quies furent de mise pendant quelques mois. Y compris pour Moreen, bien qu’elle avait l’ai fascinée par son grand frère qui jouait. Même si il jouait affreusement mal. Garance était fière des progrès de son fils. Et son fils s’inquiétait du mutisme qui entourait la silhouette fragile de sa mère. Ses romans étaient de plus en plus noirs et son regard de plus en plus vide. Son cynisme s’était transformé en pessimisme, et elle ne souriait plus beaucoup. Sa seule raison de vivre semblait être ses enfants. Meallan ne savait pas comment gérer ça. Moreen grandissait, elle était adorable, aussi sociale que son frère. Elle restait la seule personne avec laquelle l’adolescent effarouché s’entendait. Le temps passa, et une vilaine rumeur courrait sur lui, soit disant que lui et sa famille étaient sataniques et faisait des rituels dangereux dans leur maison le soir. Ça ne servirait à rien de démentir. Mais c’était ridicule. Ils avaient vraiment une tête à éventrer des chatons pour un connard qui vit en enfer et qui a été assez con pour vouloir devenir Dieu ? Si satan existait, il était aussi con que Dieu. Hors de question de prier pour un débile pareil. Et puis un jour il se retrouva à intégrer un petit groupe de rock à l’école de musique. Il avait 15 ans. Pour la première fois de sa vie, le jeune garçon se la ferma, et n’osait pas dire que ce qu’ils jouaient, c’était quand même bien pourri. Du coup, il s’entendait bien avec eux. Ils avaient peur de lui et ne le faisait pas trop chier. Il fallait dire qu’avec le temps, il était devenu grand, imposant, et relativement effrayant. Il s’était fait posé des piercings, avec le consentement de sa mère, et du coup était le seul de son âge à en avoir.

    Le jour de ses 16 ans, sa mère lui donna avec calme la casquette de fonction de son défunt père. Meallan la visa sur sa tête, avec une fierté non dissimulée. A ce moment-là, il devint Captain Eagle et ne se présenta plus que comme ça.

    Après un concert de son petit groupe, ses lunettes de soleil sur le nez et une cigarette au bec, quelqu’un vint à nouveau lui parler. C’était assez rare pour qu’il s’en souvienne.

    « T’as pas changé Meallan, t’as toujours une gueule de connard. »
    Il baissa légèrement ses lunettes pour fixer l’imprudente. Une fille de son âge, avec des boucles blondes, et une moue râleuse. Putain, qui qu’elle soit, elle avait intérêt à se barrer vite fait.
    « On s’connait ? »
    « Ouais. Y’a un moment. Tu m’as menacé avec un couteau suisse à la kermesse de l’école. »
    Ah. Ça lui revenait. Ça avait été tellement facile de lui faire peur que ça n’avait même pas été drôle.
    « Je m’en souviens. Tu veux que je te menace avec une bouteille brisée aujourd’hui ? Pour faire ça en bonne et dût forme ? »
    « Ouais, c’est ce que je dis, t’as pas changé Meallan. »
    « Captain Eagle. » corrigea-t-il avec une pointe d’agacement. « Maintenant barre-toi boucleline. »

    Elle s’enfuit en grognant un truc. Il la croisa encore par la suite, avec toujours des échanges corsés. A la 5eme fois, sans vraiment savoir pourquoi, il devait surement avoir trop but, il l’avait plaqué contre le mur pour l’embrasser, et elle n’avait pas vraiment résisté. Ça avait duré plus ou moins 9 mois, une relation à base de « je t’aime, moi non plus » Captain ne comptait pas passer sa vie avec elle, il n’avait même pas prit la peine d’en parler à sa mère et sa sœur. Il l’a largua sans ménagement quand une autre fille apparut. Et ainsi de suite, elles étaient toujours plus belles, et toujours plus hargneuses.

    Il avait 17 ans quand il se fit attraper pour la première fois par les flics. Une bagarre qui avait viré en trop sanglant. Après une nuit au poste de police, sa mère était venue le chercher. Il avait espéré une réaction quelconque, soit qu’elle se mette à rire en frottant la tignasse de son fils, ou alors qu’elle s’énerve, lui colle une gifle et lui hurle dessus. Mais rien ne se passa. Ils rentèrent en silence, malgré les quelques tentatives de Captain de lancer une conversation. Il eût bien plus de succès de ce côté avec Moreen.

    Il était en terminal quand il rentra à la maison, pour la trouver inhabituellement vide. Garance était écrivain, et elle sortait rarement en ce moment. Cap pensa qu’elle était allée faire des courses, mais le temps passa sans qu’elle n’arrive. Elle était surement en train de faire une sieste. Par mesure de précaution, il alla jeter un œil dans la chambre de sa mère. La seule chose qui l’attendait, c’était sa mince silhouette valdinguant sans vie au bout d’une corde. Un suicide, sans aucune lettre, explication, juste un héritage non négligeable et deux gosses orphelins. Maman Garance était juste une sale égoïste. Moreen avait 12 ans, et elle pleura toute la soirée.

    Il était trop jeune pour qu’on lui laisse la petite, et elle se retrouva en famille d’accueil. Résolution qui ne plut pas à Captain et il ne se priva pas pour le dire. La DASS était formelle : il ne pourrait s’occuper d’elle que lorsqu’il aurait son bac et un boulot. Bande de salauds. La famille d’accueil fit preuve de charité, et il pouvait passer du temps avec elle le week-end. Il leur faisait peur, mais avec la petite il était d’une gentillesse et d’une patience sans nom. Eagle avait beau faire des efforts, il n’arrivait qu’a les considérer comme ceux qui lui avait pris sa seule famille, et il le vécu très mal. Il avait beau être doué à l’école, l’idée de faire des études loin de sa sœur ne lui plaisait pas. Son groupe de rock s’était dissout, mais il était toujours en contact avec des bandes de voyous sans ambition du coin. Ils étaient aussi cons que les autres à ses yeux, mais au moins ils connaissaient Motorhead. Il se fit embaucher comme barman, à cause de sa capacité à se faire obéir quand il disait « on ferme. » Il avait le droit de s’occuper de Moreen les week end, et même si les bars n’étaient pas les endroits les plus recommandés pour les enfants, il était trop égoïste pour l’admettre et voulait qu’elle reste avec lui. Elle devenait jolie et toujours aussi asociale que le reste de la famille. Elle aimait bien rester derrière le comptoir à regarder son frère travailler et en lui parlant de tout et de rien.

    Moreen était aussi désagréable que son frère, et n’avait pas la langue de bois. Mais elle était frêle, et surtout très jolie. Eagle avait toujours eu peur pour elle, surtout quand il voyait les regards des mâles sur elle. Personne n’avait le droit de dire quelque chose sur elle, personne ne pouvait la regarder sans subir son regard foudroyant. Moreen était intouchable. Du moins, c’était ce qu’il pensait. La vérité lui sauta aux yeux quand elle lui téléphona en pleurs d’une cabine téléphonique en plein après-midi. Des petits merdeux qui ignoraient avec qui ils avaient à faire. Il conduisit Moreen a sa famille d’accueil et le soir-même, s’était occupé de ceux qui l’avaient touchée.

    Pays à la con où « il ne faut pas faire justice soi-même » et où ceux qui avaient fait du mal à sa sœur étaient maintenant posés en martyr. Putain de tribunal où on le désigna comme un sale gamin instable, arrogant et souffrant d’une agressivité incontrôlable et d’une asociabilité sévère. C’était vraiment sa faute s’il ne pensait pas comme tout le monde ? C’est vrai que les simples d’esprits avaient l’air plus heureux. Et que si sa mère n’avait pas été du genre à se poser des questions sans arrêt, elle ne se serait surement pas pendue. On lui donna le choix entre la prison et le centre. Et il ne se passe pas un jour sans qu’il regrette amèrement avoir choisi le centre. Certes, il aurait beaucoup plus souffert, mais au moins il aurait le téléphone pour joindre sa seule famille. On le traina à Genesis sans même qu’il puisse lui dire au revoir. Elle ne devait même pas savoir où il était. Dans sa fuite, il put récupérer certaines photos de famille dans son portefeuille.

    Les premiers mois dans Genesis furent terribles. Pas tellement au niveau de l’entrainement et de la peur de mourir, ni à cause des autres pensionnaires. Plutôt à cause de l’impression d’avoir été arraché à chez lui et à sa sœur. Il avait beau être misanthrope de nature, il n’avait jamais été complétement seul de cette façon. Toujours sa sœur, sa mère, ou alors une fille sans importance pour réchauffer son lit. Mais ici il était tellement seul que même le fait de se trouver une compagnie de l’intéressait pas. Il n’attendait que les missions et de crever sur place. Mais il survivait, se demandant comment il faisait pour être aussi coriace.
    Sa vision de la vie changea un jour où un type, Dreiden, se fit envoyer à l’isoloir pour avoir fait brulé un truc. Vu qu’il était dans le coin on le désigna pour ramasser les cendres. S’exécutant en râlant, il dut donc ramasser pour jeter les restes d’un album photo. Il jeta un œil distrait aux photos de familles et d’amis, jusqu'à ce qu’il tomba sur la photo d’une jeune fille aux longs cheveux turquoise. Photo qu’il garda. Sans vraiment savoir pourquoi. Elle devait être en train de jouer du piano, le feu l’avait un peu abimé. La photographie alla rejoindre les autres qu’il avait conservés dans sa chambre. Il ne se douta pas que ce Dreiden se retrouverait dans le groupe que Neill avait formé. Ce dernier avait proposé à Captain de les rejoindre, voyait que ce dernier aimait bien s’entrainer à la batterie de temps à autre. Major les rejoignit, une certaine Enora était toujours là mais n’avait pas l’air de savoir jouer de quoique ce soit, et puis finalement, Loebhan. Eagle aurait pu mettre sa main au feu, c’était la fille de la photo. Il l’avait regardé tellement de fois qu’il en était persuadé. Sauf que c’était un mec. Sa foi en l’humanité était déjà bien basse, mais là elle plongea dans le néant. Il avait eu le bégin pour un mec, c’était le début de la fin. Il avait toujours su que Génésis avait un pouvoir malsain sur les gens, mais là c’était la confirmation !
    Cette histoire aurait pu terminer de cette façon. Voilà c’est bon, c’est un mec, on oublie et tout va bien. Mais Loebhan était surement un sorcier maléfique qui avait un don pour deviner l’inavouable, et très vite ce dernier se mit à le coller. La journée, le soir, et même la nuit à dormir dans sa chambre. Sous prétexte qu’il se faisait virer de sa chambre par Enora qui voulait dormir avec son colocataire, c'est-à-dire Dreiden. C’était on-ne-peut-plus gênant. La gêne prit une nouvelle dimension quand il se mit d’ailleurs à faire des allusions et qu’une rumeur tourne sur une liaison entre eux. C’était un cauchemar.
    Lui qui avait été quasi un fantôme pendant des mois dans le centre, dés qu’il avait rejoint le groupe, tout le monde se mit à le coller. Entre Loebhan, les autres membres du groupe qui ne disputaient toute les deux minutes, sans oublier Enora. Cette dernière aurait été insupportable à ses yeux si elle n’était pas le portrait craché de sa sœur. Les mêmes airs, et la même façon de jurer. L’irlandaise se prit d’affection pour lui sans raison apparente, mais il l’aimait bien. Un peu.
    On ne lui demanda pas vraiment son avis pour faire du groupe de musique le centre d’un gang au sein de Genesis, et voyant là un moment de s’occuper à faire autre chose que de trainer comme une âme en peine, il ne s’opposa pas à cette idée. Pas plus à la rivalité avec le Madgang pour les raisons qui lui échappe encore. Il a fini par supporté Loebhan et ses attouchements incessants. L’eau a coulé sous les ponts, le temps a passé, mais quelque part, Eagle ne pense pas qu’il a totalement renoncé à l’idée de sortir un jour. Mais peut-être pas tout seul.




    HEY, TOI LA, DERRIÈRE TON ÉCRAN !

Citation :

    Qui es-tu, qu’est-ce que tu viens faire là ? C’est des messieurs en blanc qui m’ont dit de venir. Je suis un lapin.
    Tu es malade, tu as des problèmes ? Non, il parait que je vais très bien. Je le jure. Arrêtez de me regarder comme ça.
    Peux-tu me faire une déclaration d’amour ? Je suis pas assez bien payé pour le faire.

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Dreiden Bhast
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MessageSujet: Re: Captain Fucking Eagle   Captain Fucking Eagle EmptyLun 25 Juil - 21:11

Aaaah, mon petit lapin, Bhanou est ravi de te voir arriver. Il va pouvoir reprendre ses attouchements abusifs !

Tu es, bien sûr validé.
Et ta fiche est pas nulle, cornebidouille !
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Blume Engelke
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MessageSujet: Re: Captain Fucking Eagle   Captain Fucking Eagle EmptyLun 25 Juil - 22:05

Han j'aime ta fiche! Je la trouve adorable l'histoire avec sa petite soeur. Bon jeu sur Genesis! boing
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Enora Stoker
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MessageSujet: Re: Captain Fucking Eagle   Captain Fucking Eagle EmptyLun 25 Juil - 22:17

Salut Crevard ! :naon:
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