Maughan Mikhaïl Sergueïev"Impossible n’est pas Français. Inviolable n’est pas Russe"
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Age : 37
Suivi Psychologique
Taches Abattues: 0
Armes de prédilection : Toute arme blanche ou alors une grande chaîne argentée
Relations:  |  Sujet: Деликатный Лезвия России - Oi! Oi! Skinhead ! Ven 8 Juil - 20:56 | |
| PARTIR, C’EST MOURIR UN PEU
| Nom: Sergueïev [prononcé: sèr-gué-i-èf]
Prénom: Maughan Mikhaïl [prononcé: mo-gane mik-aï-le)
Âge: 24 ans
Nationalité : Russe
Dernière profession exercée : Sémiologue en langues Slave et Indo-Européenne
Religion : D'éducation orthodoxe, croyant sans être pratiquant
Depuis combien de temps êtes-vous dans le centre ? Tout nouveau
Occupation à Génésis : Pensionnaire
Faites-vous parti d’un gang ? Lequel ? Indépendant
Statut : « Impossible n’est pas Français. Inviolable n’est pas Russe » [0] (puis en dessous) Деликатный Лезвия России (trad= La fine lame de Russie)
| MOURIR, C’EST PARTIR BEAUCOUP
Casier Judiciaire :
Traduction du Russe au Français du troisième volet du casier judicaire du nouveau pensionnaire nommé Maughan Mikhaïl Sergueïev
- 2004- 17 ans : Violence sur mineurs
- 2004- 17 ans : Violence en réunion et dégradations de bien lors de multiple bagarres dans des bars
- 2006- 19 ans :Trafique d'Héroïne et d'armes(mais ça personne hormis ses amis/partenaires ne l'ont su) , violences en réunion avec préméditation
- 2008- 21 ans :Trafique d'Héroïne, violences en réunion avec préméditation et tortures ayant entraîné la mort d'un homme de 20 ans issus d'une bande ennemie
- 2011- 24 ans : Violences en réunion avec intention de donner la mort lors d'affrontements entre bandes rivales après un concert sauvage dans la Capitale
Dossier Médical :
Au vu du check-up complet fait sur le pensionnaire Maughan Mikhaïl Sergueïev nous avons remarqué plusieurs faits importants à signaler.
Il s'avère avec la confirmation du dossier médical que nous ont fourni les autorités Russe que cet individu est né avec le syndrome de sevrage chez le nouveau né, ceci étant dû a la grande prise d'héroïne par sa mère pendant sa grossesse ce qui a engendré une dépendance à la drogue chez l’enfant. Les médecins et spécialistes n'ont jamais réussis à le sevrer complètement malgré les tentatives avec tous les traitements existant. Celui-ci a donc toujours eu des prescriptions de méthadone, subutex et buprénorphine [1] et lors de fortes crises de manque de l’héroïne à usage médicale sous la surveillance de médecins afin de gérer sa violence le menant parfois jusqu'a un état proche de la démence.
Cependant des traces de piqures sur ses avant bras montrent une toxicomanie sauvage par voie intraveineuse qu'il faut surveiller et contrôler régulièrement.
La prise d'héroïne depuis autant d'années a engendré une forte toxicomanie avec une chance de sevrage inférieur a 5% cependant même en cas de réussite les toxines accumulées dans son organisme ont causé des séquelles qui le condamne inévitablement. D'après les tests et en se basant sur une non-augmentation des prises de drogue nous pouvons prévoir que la dégénérescence de ses organes ne commencera que dans 4 à 7 ans ce qui lui laisse entre 6 et 10 d'espérance de vie.
Il est important de noter que lors de crise de manque l'individu peut rapidement devenir imprévisible et incontrôlable il peut alors faire preuve d'une grande violence et cruauté sans même pouvoir se contrôler lui-même.
Pour le reste de l'examen nous pouvons constater qu'il a un IMC normal de 21 pour une taille d'1m88 et un poids de 74 kg. Grand, élancé, forme athlétique il a l'air en parfaite forme, des muscles bien dessinés, son allure est étonnante par rapport a sa toxicomanie mais c'est surement pour ça qu'il supporte aussi bien la drogue. Le crane rasé quasi complètement hormis une large ligne sur le haut du crane avec de long cheveux foncés assez long et raides qu'il tresse ou laisse ainsi.
Modifications corporelles:
- Une croix russe sur le front
- Inscription-Skinhead- tatouée sur l'intérieur de la lèvre inferieur
- Lettre russe inscrite sur les phalanges signifiant - haine- et -douleur-
- Deux hirondelles tatouées sur le haut du torse
- Tatouage en poussière de diamant sur les omoplates représentant un phénix renaissant a gauche et a droite l'inscription en Russe du verset 2Corinthien4:16 - C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.-
- Plusieurs piercing, un septum un labret, plusieurs aux oreilles, un bridge et six sur la langue formant une croix religieuse puis pour finir quatre piercings autour du téton droit.
Rapport Psychologique :
Maughan a une apparence et un style vestimentaire qui ne met évidement pas en confiance immédiatement, charismatique, grand, musclé, son regard froid, sa peau si clair reflète ses origines mais dévoilent aussi un caractère contrasté et violent. Personne ne saurait dire s'il est réellement méchant ou si tout simplement rien ne l’affecte.
A son arrivée au poste de police il ne dit pas un mot, restant muet presque tout le temps de sa garde a vu a part pour acquiescer avec son fort accent Russe. Un individu peu loquace et peu enclin a l'autorité, une tête brulée avide de sensations fortes et de danger. Entre celle-ci et le Russe c'est un flirt indéniable, il joue toujours avec les limites cherchant à les repousser un peu plus chaque fois. Il se fiche des dommages collatéraux, il ne semble pas toujours réaliser les conséquences de ses actes si ça ne le concerne pas directement.
C'est un homme avec de lourds secret derrière lui dont il ne parle que peu, assez reservé sur son histoire a moins d'etre avec des amis qu'il connait depuis longtemps. Il s'amuse souvent a provoquer a se jouer de son allure impressionnante mais il ne faut pas forcement prendre tout ce qu'il dit ou fait au premier degré.
Lunatique il change vite d'humeur, il peut passer des heures plongés dans ses bouquins sans que quoi que soit ne l'en détourne puis d'un bon laisser son impulsivité agir.
Toxicomane, son comportement est évidement influencé par ces produits entre autre lors de prise récente d'héroïne ou en période de manque ou il peut devenir très violent ou avoir besoin de s'isoler completement le temps que la crise passe. Imprévisible, on ne sait jamais comment il va réagir avec ceux qu'il croise, relativement manipulateur quand il veut, il faut se mefier de ceux qu'il prend en grippe. Car une fois son jugement négatif porté sur cette personne il sera difficile de lui en faire changer. Il n'est pas quelqu'un de très attention, il ne fait pas gaffe aux autres si ceux là ne l'interessent pas donc n'esperer pas vous en faire une oreille attentive, il se fiche pas mal de vos peines et de vos petits secrets. Bref personnage compliqué et à la fois très simple, si vous ne voulez pas risquer de vous faire mordre évitez le tout bonnement.
Scrapbook :
Info en vrac:
- Il sait jouer de la guitare de la basse et du piano
- Il parle Anglais(disons qu'il a des notions plutôt), Français (plutot bien mais il peut se tromper de vocabulaire ou ne pas comprendre une expression, Russe, Bielorusse (dit Russe blanc), Ukrainien, Bulgare, Allemand (ces langues Slaves étant très proches, il comprend aussi les ancienne déclinaisons du Russe qui ont influencé toutes les langues Slave)
- Il a gardé le look skinhead même au Centre
- Il possède un collier offert par Kaïnée, un petit médiallon dans lequel il a mis la photo de la demoiselle, un collier avec en pendentif une piece trouée (rouble, la monnaie Russe), il l'a aussi en bracelet.
- Il possède plusieurs chaine dont il se sert soit comme arme soit comme bijoux et ornement
UNE OFFRE QUE VOUS NE POURREZ PAS REFUSER
Trois heures et demie du matin, mon talkie walkie résonne, un homme paniqué a appelé le commissariat pour demander de l’aide.
-Allo la police ? Venez vite ils sont après moi. Ils ont agressé 3 types sur le boulevard Saint Etienne, y en a une cinquantaine au cran rasé et docs Martens aux pieds. Je vous en prie venez vite …
Crane rasé et docs c’était la signature des skinheads mais que foutaient-ils à ce boulevard ? On avait été prévenus qu’un grand rassemblement avait lieu pour le concert retour d’un groupe de Oi! [2] Français et que même quelques Russes avaient été convié à l’évènement. Les skinheads Russes exerçaient une certaine fascination pour les autres, réputés pour être les plus violents les plus déterminés je me demande combien ont fait réellement le déplacement. D’après nos estimations environs 700 à 800 individus mais nos chiffres ont été revus a la hausse. On ne les avait pas tous vu rentrer mais à la sortie on en dénombra environs 1200. Autant de Skinhead enivré d’alcool et de la violence des chansons qu’ils venaient d’écouter; qui venaient d’être lâchés dans les rues parisiennes. Chantant, criant, s’amusant à faire peur aux passants ou à racoler les filles, on constata qu’en effet il y avait aussi quelques Belges, des Russes et en plus grands nombres des Allemands. Plusieurs groupes se formèrent tous a pieds mais un groupe avait apparemment déjà échappé a notre surveillance et avait fait trois victime peut être une quatrième à l’heure qu’il est.
On rejoint le boulevard concerné à plusieurs voitures mais dès qu’ils entendent nos sirènes hurlantes les voilà qui détalent dans les rues adjacentes et se séparant en deux groupes, mais la procédure est rodée, on bloque quelques rues et on surveille chaque issus afin de les encercler.
Rapidement ils comprennent la démarche mais au lieu de laisser tomber comme la plupart des voyous ils nous ont foncés dessus une poignée d’entre eux menant tous les autres, au total ils devaient être une trentaine peut-être, je ne sais pas bien.
On agit méthodiquement pour en isoler certains et ainsi les immobiliser et les menotter mais ce groupe a du culot car a plusieurs reprises ils sont venus nous arracher des mains un de leur camarade. Il aura fallu les matraques pour parvenir à en écarter la plupart. Cependant une poignée d’entre eux se bâtait toujours et attaquait de front les forces policières, je n’avais jamais vu une telle décharge de violence contre nous de la part de gamins d’une vingtaine d’année. Un collègue m’interpella et me fit remarquer que quatre d’entre eux parlait en une langue étrangère, de l’Allemand me dit il mais je trouvais que ça ressemblait plutôt a du Russe. Aurions nous fais une belle prise ? A plusieurs contre eux, mais ces grands gaillards savaient se battre, c’était de vrai combattant de rue, pas étonnant quand on sait que chez eux ce sont de véritables guerilleras entre tribus urbaines qui se déroulent. Régulièrement il y a des attaques mortelles rien de vraiment comparable en France à de très rares exceptions. Punks et Skinhead que ce soit ici en Russie ou n’importe ou ils se haïssent, au delà même des clivages politique on dirait que c’est par principe dès qu’ils se croisent ils se cognent dessus.
Pour les arrêter nous sommes obligés de sortir les flasballs car même aussi grand et aussi fort soit il aucun homme ne peut rester debout avec une décharge électrique. Des protestations de leur camarades menotter se font entendre mais nous pouvons enfin les ramener au poste et soigner nos coéquipiers bien amoché pour certains.
*
Je viens le chercher dans sa cellule il dort toujours assommé par la décharge électrique, il a de nombreuses ecchymose sur le corps du aux coups de matraques qui ne semblaient pourtant pas l’affecter, sans doute du a l’adrénaline de la bagarre. Allongé là, son bluejean délavé retroussé sur ses para boots bien serré, un polo ouvrier, une fly-jaquette et le crane rasé en grande partie, de nombreux tatouage, il a bien la dégaine d’un skinhead, on lui a enlevé lacets et ceinture, un triplex redoutable ainsi que ses effets personnels.
Je lui fais signe de se lever et de me suivre après m’avoir détaillé de la tête au pied d’un regard étrange, il le fait sans sourciller a mon grand étonnement. Dans le quartier ou je suis affecté je rencontre régulièrement des skinheads mais les russes qu’on a attrapé semble d’une bien plus grande envergure que nos coupable habitué. Je suis vigilent, je ne veux pas d’accident, il s’assied sur la chaise face a mon bureau je retourne a ma place et le fixe. Il ne semble pas du tout inquiété par son arrestation il doit avoir l’habitude ou bien cacher son jeu. Cependant je ne parle pas Russe je dois d'abord déterminer s’il nous faut un traducteur ou non.
-Monsieur ? Est ce que vous parlez Français ?
-…
-Monsieur, répondez, est ce que vous parlez Français
-…
-Do you speak French or English ? What is your nationality? Where are you from? Where do you live? Do you understand?
-…
Aucune réponse. Est ce qu’il ne comprend réellement pas ou se paye t-il ma tête ? J’opterai plutôt pour la seconde hypothèse, s’il ne comprenait pas il me le ferait savoir. Bien je dois connaitre son identité, je lui prends ses empreintes, ça n’a pas l’air de le ravir mais il ne s’y oppose pas. Une fois les données ajoutées dans la base de données j’ai rapidement un dossier mais celui-ci est en Russe, je n’ai en Français que son nom et prénom. Maughan Mikhaïl Sergueiev. Mon supérieur s’arrange pour faire traduire son dossier et casier judiciaire dans les plus bref délais et cherche un traducteur. Pendant ce temps je continue d’interroger et de mettre la pression sur le skinhead en lui montrant les images de vidéo surveillance d’un commerce devant laquelle l’agression s’est produite ainsi que des clichés que des collègues ont fait. Toujours aucune réaction de sa part, s’est déstabilisant je dois le reconnaitre. Une bonne heure plus tard ce sont des photos de ses camarades que je lui montre tandis que mon chef me montre qu’ils ont enfin renvoyé par fax la traduction du dossier de cet individu ou il est noté qu’il parle plusieurs langues dont le Français.
-Bon tu vas parler oui ? Qu’est ce que toi et tes petits copains êtes venus faire en France ? Qui a attaqué ces hommes dans la rue ? Toi ? Tes amis Russes ?
Et là il se mit enfin à parler, à répondre son regard noir malgré ses yeux clair me fixaient sans siller depuis le début de l’interrogatoire. Une voix grave, sèche, légèrement rauque et un fort accent mais dans un Français parfait en évidence.
-Ta gueule. Je ne balancerais pas mes potes, sale connard de flic. ACAB, All cops are bastard. Tu connais ?C’est tout ce que je dirai.
Bien les choses sont claires il ne dira rien de plus, tant pis, le chef m’interpelle, le traducteur a lu son dossier et nous raconte ce qui y est transcrit.
**
Voici son histoire...[3]
16 novembre 187 Ahlana Bakounov une jeune femme Russe donne naissance a Maughan Mikhail Sergueiev un petit garçon qui ne démarrait pas sa vie comme la plupart des autres enfants. Ses deux parents junkies, irresponsable mais pas méchants lui ont offert comme premier cadeau le syndrome de sevrage. Héroïnomane sévère , la mère de Maughan absorbait de la drogue sans se rendre compte que le fœtus en prenait également par la même occasion, avant même d'être né l'enfant était toxicomane. Né dans un squat froid de Saint-Pétersbourg il n'avait que peu de chance de vivre plus de quelques heures mais le destin en décidât autrement. En effet la vie et offrit a l'enfant une chance de sortir de là. Les cris de sa mère avaient alerté des passants qui avaient prévenus la police que quelque chose se passait dans l'usine désaffectée et une équipe arriva peu après. Quelle surprise de voir qu'une femme avait accouché ainsi a même le sol au milieu des seringues et autres détritus. Maughan est né dans la drogue et ne pourra jamais s'en dépêtrer. Amené immédiatement aux urgences pour un examen complet il sera mené dans un foyer d'accueil spécialisé. Les médecins tentèrent pendant huit ans de le sevrer mais il ne supportait pas le manque de drogue son cœur manquait de flancher a chaque fois.
Bien sur il reçu différents traitements en espérant trouver comment réduire sa dépendance. On y parvenait par moment puis il faisait une crise plus violente qui les obligeait à augmenter les doses de substitue le rendant un peu plus dépendant encore a chaque fois. Son enfance, son développement en fut affecté évidement, il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas vivre comme les autres gamins de son âge, pourquoi il devait si souvent aller a l'hôpital, pourquoi son corps lui faisait si mal. Pour le protéger les médecins avait refusé de lui expliquer réellement ce qui se passait le pensant trop jeune faisant naître une véritable frustration pour Maughan qui savait bien qu'on lui cachait des choses. Qu'on lui mentait qu'on ne le prenait pas en considération. Tout ceci eu une forte influence sur son caractère, d'un enfant curieux et joyeux lors de ses premières années de vie, vers six ans il commença à devenir agressif envers tout adulte qui l'approchait, il devient un enfant colérique, intenable, méchant et solitaire. Les quelques familles d'accueil ou il allât n’eurent pas l'amélioration que les médecins, psychologues ou éducateurs avaient espérer au contraire. La jalousie que l'enfant ressentait face a tout ces gens qui menait une vie si -normale- le fit fuguer a plusieurs reprises. On le disait violent, asociale, il fut viré de plusieurs école et trainait dans les rues. On lui renvoyait sans cesse l'image d'un vaurien, d'un gamin paumé qui ne ferait rien de sa vie ou finirait en prison.
Seize ans, Maughan assiste au détour d'une rue un soir à une bagarre entre deux bandes rivales. Certains a l'allure négligé, aux cheveux colorés et dressés sur la tête a la manière de la houppe d'un coq, vêtu de multiple vêtements presque en lambeaux qui tenaient encore par des épingles à nourrices. Et en face des hommes au crane rasé, de grosses chaussures noir, montante et serrées, des blue-jeans retroussé, des chemises a carreau typique de l'ouvrier ou tee shirt sans manche orné d'une couronne de laurier, une fly jaquette ou un manteau de type bombers ainsi qu'une étrange ceinture métallique, une Triplex, faites a partir de chaines de vélo ou de moto.
L'altercation commença par une simple joute verbale d'idéologie. Les uns reprochant aux autres d'être fier d'être, ouvrier et pions de l'état et de la société en arborant ses vêtements typique de la classe ouvrière et les second reprochant aux Punks leur attitudes de rebelles qui ne faisaient rien pour améliorer leur conditions, qui crachent sur le travail de leur parent, d'être -crasseux- et de scander -No Futur- alors qu'ils ne se battent pas pour s'en accorder un. Le ton montât et les crane rasés aux bretelles tombantes se ruèrent sur les Punks et une violente bagarre éclata, elle fut pourtant très rapide , ceux identifié comme des Skinheads eurent le dessus facilement.
Maugan assista a toute la scène et quand les vainqueurs allaient pour repartir laissant en sang les victimes ils aperçurent le jeune homme et se dirigèrent vers lui pour s'assurer qu'il ne les dénoncerait pas mais ils ne s’attendaient surement pas a ce que Maughan allait leur dire.
En effet, le jeune homme qui assistait a la scène n’en fut pas choqué ou apeuré au contraire c’est comme si se déchainement de violence l’appelait. Eux n’avaient pas hésité à frapper, a se battre a être violent sans se retenir, pourquoi lui devrait il alors rester frustrer de toute la colère qu’il éprouvait ?
- Je veux vous rejoindre.
Surprit l’interrogeant du regard les skins écoutèrent l’enfant qui leur racontant brièvement sa situation. C’était décidé ils le prendraient avec eux ne serait ce que par curiosité de ce que ce jeune pouvait faire. Son destin changeait une nouvelle fois de chemin….
***
A seize ans il se retrouve embarqué dans ce que la police appelle une bande, un gang, bref un groupe de Skinhead assez violent, des jeunes pour la plupart réunis par le gout de la même musique, de la violence et la désillusion d’un monde qui ne leur laisse pas de place. Bien sûr il a fallu que Maughan fasse ses preuves mais ce ne fut pas le plus compliqué, expliquer la drogue, les médicaments, le fut d’avantage ce groupe rejetant en bloc l’usage de stupéfiant. Mais Maughan n’en prenait pas pour le plaisir et ils le comprirent, grâce a eux Maughan grandit, est devenu plus mature, plus critique envers la société. Il apprit la bagarre, l’alcool, les filles, et peut être même les mecs mais ça, ça ne vous regarde pas, a vous d’aller vérifier si ça vous tente.
A côté de cela il continue tout de même ses études, il a passé le collège, le lycée a peu près normalement, malgré un comportement pas toujours adéquat et des absences régulières. Il saute Il saute néanmoins une classe et poursuit sa route. Il va à l’université et trouve un intérêt pour les études à ce moment là dans les cours de langues, de comparaison et autres. Il passe une double-licence en tant que linguiste et langues Slave puis poursuit ses études avec une formation en sémiologie d’un an en annexe d’un master toujours en langue Slave. Il a de réelles facilités avec ce type d’études mais parlez lui de physique et il est perdu. Il peut par contre vous parler des langues Slaves, leur histoire, origine, évolution, faire la comparaison de langue et autres sciences du langage. Avec de telles études il a pu exercer le métier de prof de langue, de traducteur, de sémiologue mais chaque fois pour de courtes durée, il aime les études des langues mais de la a en faire son métier c’est une autre histoire. Puis il a bien trop un caractère de feu pour passer sa vie derrière un bureau après tout.
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Avec un tel niveau d’études vous vous demandez sans doute ce qu’il fout à Génésis . Eh bien il y a une autre partie de son histoire que vous ne connaissez pas.
Quatre mois après ses 18 ans, notre cher Russe rencontre lors d’une soirée une jeune fille prénommée Каинее qui se traduirait en Français par Kaïnée ou Caïnée. Un an plus jeune, blonde aux cheveux longs et ondulée. La taille fine, la peau clair comme ses yeux d’un bleu profond, une petite poitrine, environs 1m67. Toujours habillée de beiges, noirs et couleurs pastel. Pleine d’ énergie elle kidnappa le cœur de Maughan dès le premier regard. Elle aussi venait du foyer social, ses parents avaient été tués dans un accident de la route, elle avait un caractère déterminée, ambitieuse, exaltée, elle vivait comme bon lui semblait, et a la fois elle venait se loger au creux des bras du Russe cherchant sa protection, qu’il l’a rassure dès qu’elle le pouvait. On pourrait dire qu’ils filaient le parfait amour mais ce n’était pas vraiment ça, ils se disputaient souvent, Maughan trop macho ne voulait pas qu’elle le suive dans ses péripéties dans les bars ou les rues durant la nuit. Elle était loin d’être d’accord mais au final ils se réconciliaient toujours. Puis une fois la dispute dura plus longtemps que d’habitude, elle avait faillit être gravement blessé lors d’une bagarre imprévue, Maughan lui fit une énième fois la morale et elle parti.
Quand elle revient le voir, tête basse et honteuse il ne comprenait pas, elle si fière d’habitude que lui arrivait-il ? Mais il apprit qu’elle l’avait trompé et qu’en plus elle était enceinte de cet autre homme.
Tout se bouscula dans la tête du Russe, comment avait –elle pu ? Elle lui raconta qu’elle avait trop bu, qu’elle était énervée contre lui et que ce type était la que de fil en aiguille ils avaient couché ensemble mais qu’il ne représentait rien pour elle, qu’elle ne le reverrait jamais qu’ils n’auraient qu’a élever cet enfant comme le leur. Mais pour Maughan c’était impossible, il aurait pu lui pardonner la tromperie vu les conditions mais pas l’enfant, hors de lui, pleins de rage et de tristesse, il se sentait trahit. Il dit à sa belle qu’il n’élèverait pas cet enfant et que si elle voulait revenir avec lui c’était sous conditions que l’enfant ne soit plus là. Il savait que c’était contre sa religion, tout deux étant orthodoxe et contre l’avortement mais l’idée d’élever l’enfant d’un autre était trop difficile pour lui, il ne le supporterait pas.
La situation restât ainsi un moment sur une discussion ou tout deux était mal a l’aise, elle n’arrivait pas a se dire qu’elle devait perdre l’enfant elle demanda a Maughan de changer d’avis, le supplia mais il refusait toujours . Puis un peu plus d’un mois et demi plus tard le drame arriva. Maughan décrocha son téléphone et on lui annonça que Kainée avait mis fin a ses jours, elle s’était jetée du pont de Saint-Pétersbourg, là ou ils s’étaient embrassé pour la première fois. Tout son monde s’écroula, il hurla de douleur, ce jour là quelque chose s’est brisé en lui.
Deux semaines après le père de l’enfant était mort lui aussi, victime de l’agression de Maughan et quelques uns de ses amis. Ceci figure dans son casier judiciaire même si les autorités n’ont jamais été certains du mobile du meurtre et n’ont jamais pu prouver qu’il était le coupable.
Il ne regrette absolument pas son geste il devait la venger c’était a cause de lui, il avait appris qu’elle s’était bien faite avorter mais une semaine après elle avait comme pété un plomb, devenue folle d’avoir avorté. Maugan se sentait responsable du suicide de Kainée, s’il avait su il aurait agit différemment.
Bref tout changea encore une nouvelle fois, il se réfugia dans ses bouquins et la violence, tout s’enchainait rapidement, escalade dans la souffrance, dans les bagarres, les incidents.
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Voilà comment a 24 ans, il est invité à venir en France quelques jours pour une série de concert qui le menèrent finalement au centre Génésis.
Avec lui il y avait Nikolaï, un de ses skin qui l’avait accueillit et avec qui il n’avait que quelques mois d’écart, ils s’étaient beaucoup lié et était comme de meilleurs amis, toujours empêtré tout les deux dans les pires coups fourrés qui puissent exister. Mais il avait un casier judiciaire bien plus soft, du moins avec des délits moins graves donc quand il a été arrêté à Paris on le renvoya en Russie ou il n’eut pas plus de problème que ça mais sans connaître le sort de son ami.
Pour Maughan ce fut un cas différent, on lui fit plusieurs propositions, être jugé en France mais faire sa peine en Russie, ce qui pour lui reviendrait a une circonstance aggravante là bas et on multiplierai sa peine; faire sa peine en France et payer une amende inconsidérée ou aller dans un centre de la dernière chance, du moins c’est ainsi qu’on lui présenta les lieux . Il ne voulait pas retourner en prison quelles soient Françaises ou Russes alors il accepta la proposition du Centre Génésis.
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[0] Citation de George-Armand Masson
[1] Méthadone Subutex - Buprénorphine
[2] La Oi! est le style musicale le plus répendu chez les skinhead [sic]
[3] Les policiers Français tout comme le Centre ne connaissent pas Kainée, les Russes se doute d'un lien entre son suicide, le fait qu'elle etait avec le groupe de skinheads et la mort d'un homme (père de l'enfant de la jeune femme) mais rien de plus
/!\ Pour cette fiche j'ai utilisé des référence aux Skinheads un sujet qui peut porter a confusions, préjugés et discordes. Avec ce personnage je ne cherche absolument pas raconter/décrire le mouvement Skinhead dans son ensemble ou Russe, ce n'est qu'une fiction pour le forum. Néanmoins si quelqu'un a des question par rapport a mon personnage ou son histoire n'hésitez pas. Maughan n'est en aucun cas raciste je tiens à le préciser néanmoins si un passage, une phrase ou autre vous interpelle a ce sujet ou un autre veuillez me contacter, je ne veux choquer personne.
HEY, TOI LA, DERRIÈRE TON ÉCRAN ! - Citation :
Qui es-tu, qu’est-ce que tu viens faire là ? Vous embêter éhéh
Tu es malade, tu as des problèmes ? Sans doute oui u_u
Peux-tu me faire une déclaration d’amour ? et puis quoi encore ? -_-
Dernière édition par Maughan Mikhaïl Sergueïev le Lun 25 Juil - 14:28, édité 29 fois |
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