PARTIR, C’EST MOURIR UN PEU

Nom: FERRER Prénom: Nathalie Âge: 19-20 ans Nationalité : Un mélange d’un peu de tout… Depuis combien de temps êtes-vous dans le centre ? Faut compter en plus ? Un ou deux mois… Occupation à Génésis : Pensionnaire Faites-vous parti d’un gang ? Lequel ? Le Madgang Statut : Mouahah… Ouahah…. ahAHAH !!!

MOURIR, C’EST PARTIR BEAUCOUP

Casier Judiciaire :
Faisant partie d’un des gangs de la ville, Nathalie porte la quasi-totalité des délits commis par celui-ci (vol, bagarre de rue, torture, dégradation de lieux – utilisation d’explosifs au ministère des finances –) etc. Et bien sûr, délits de fuite.

Dossier Médical :
Nathalie est plutôt de taille moyenne : 1 mètre 70 tout au plus, 60 kg toute mouillée. Elle aborde de jolies formes qui font souvent tourner les regards lorsqu’elle entre dans une pièce, ce qui était un atout assez important dans son gang : comment baisser les tensions et attirer l’attention des personnes visées, des ennemis en quelques leçons. Donc oui elle ne le cache pas, elle en profite bien au contraire. C’est tellement drôle. Lorsqu’elle le veut, Nathalie peut avoir un petit visage de poupée avec sa peau pâle, ses yeux verts et ses cheveux roux ; mais en règle générale elle préfère laisser ses cheveux lâchés et avoir un petit air provocateur, le naturel ce n’est pas trop son style. Au contraire, elle cultive le goût des couleurs flash, vous ne la verrez jamais sans au moins quelque chose d’orange ou de vert sur elle. La plupart du temps elle est habillée d’un jean bleu et un sweet ou un t-shirt orange ou vert. Ou les deux.
Rare sont les personnes qui ont vu le phoenix qui est tatoué dans son dos. Celui-ci fut fait lorsqu’elle prouva qu’elle pouvait appartenir à son ancien gang, en leur sauvant la mise. Le phoenix part du haut de ses omoplates au bas de sa colonne vertébrale. La plupart du temps on voit le bas du tatouage qui sont quelques plumes mais qui sont assez peu reconnaissables, donc lorsqu’une personne lui demande ce que c’est, elle répond systématiquement quelque chose de différent « des fleurs », « des cicatrices que j’ai essayé de cacher », « un hippopotame ». Le phoenix semble être prêt à s’envoler, le bec grand ouvert pour crier son désir de s’enfuir, les ailes semi déployées. Les couleurs sont aussi vives que les cheveux de feu de Nathalie, et les yeux de la bête sont du même vert que la jeune femme.
Enfin, pour faire enrager sa mère et qu’elle la croie réellement devenue un monstre venu tout droit des enfers pour lui pourrir la vie. Ou tout simplement pour lui faire comprendre qu’elle ignoble mère elle était, qu’elle n’avait pas à obéir à un mari stupide, elle se fit percer l’arcade et la langue. Nathalie a tendance à changer les piercing très régulièrement, les couleurs s’enchaînent au degré de ses humeurs et des jours. D’ailleurs, détail très minime, vous la verrez de temps à autre les ongles vernis. Bien sur, avec le rythme qui est maintenu au centre elle doit systématiquement le changer, donc à force elle a arrêté, mais lorsque c’est possible quelques couleurs flashy apparaissent au bout de ses longs doigts. Une couleur par ongle si possible.

Rapport Psychologique :
Etant petite, Nathalie écoutait sagement son père, sa mère, les gens qui l’entouraient. Elle était d’ailleurs extrêmement naïve et pensait même que les vaches milka étaient réellement violettes. Mais un beau jour, lorsqu’elle vit ses parents se disputer violemment et qu’elle comprit que le rose n’était pas comme son père le lui décrivait, elle sut qu’écouter ses parents était une mauvaise idée. Jusqu’à ses onze ans elle continua de rester plus ou moins sage, suivre l’entraînement de choc que son père lui imposait puis elle fit tout le contraire, sauf respecter les consignes de sécurité lorsqu'elle a une arme entre les mains, enfin presque... Etrangement Nathalie adore jouer avecles armes à feu, une véritable obsession. Dès qu'elle se retrouve avec une mitraillette ou un fusil entre les mains, elle se met à rire et à tirer n'importe où - sauf sur ses coéquipiers - un sourire dément sur ses lèvres. De préférence avec une cigarette au bec si possible. D’ailleurs, son père étant allemand lui parlait souvent en allemand donc elle a tendance à parler dans sa langue paternelle, ne soyez pas trop étonnés.
On lui demandait de rester bien sage, elle dansait sur les tables, de se taire, elle parlait. De respecter le règlement scolaire ? Ouh la, elle le prit et se mit à faire exactement le contraire. Nathalie n’aime pas la symétrie, elle trouve ça particulièrement stupide et d’un ennui… mortel. D’ailleurs, la normalité aussi est mortelle c’est pourquoi elle a tendance à inverser les choses : dire « bonsoir » le matin, et vice-versa. Mais cela ne l’empêche pas de s’entendre avec les personnes autour d’elle. Lorsqu’une chose est définie, décidée en groupe, qu’un plan est ficelé elle le respecte à la règle moyennant quelques petites improvisations. Sinon c’est pas drôle et ça manque de peps.
Parlant de peps, Nathalie est d’une humeur joyeuse 22h/24, 6j/7. Elle a tendance à se faire entendre lorsqu’elle entre dans une pièce. Passer inaperçue n’est pas son style. La rousse prône l’anarchie totale et rêve d’un monde inversé, c’est en partie pourquoi elle intégra le Madgang, pour son esprit totalement décalé. Elle est toujours partante pour embêter le monde. D’ailleurs ce petit détail lui valut un séjour à l’isoloir, elle en revint juste un peu plus folle qu’actuellement rien de bien grave. Elle ne recommencera pas à s’introduire à l’infirmerie pour voler des médocs… C’est si terrible que ça que de vouloir se doper au somnifère ? Ah oui, de temps à autre Nathalie a une tendance au suicide, ça arrive la journée où elle déprime. Elle n'a jamais vraiment été jusqu'à l'acte de se loger une balle dans la tête, elle s'est systématiquement arrêtée à l'étape "je regarde le flingue fixement pendant des heures tout en pensant à des choses morbides". Les somnifères font le reste pour lui faire oublier les idées noires et passer à autre chose.
Quoi qu’il en soit, pour une raison inconnue la rousse obéit sagement aux ordres des jumeaux, peut-être qu’elle sait que sans eux elle ne pourrait pas vraiment s’amuser autant, ou alors c’est l’ordre de la hiérarchie, la règle du plus fort qui prône.

Scrapbook :
Avec une tablette d’un bon chocolat noire vous pouvez lui demander la lune elle vous l’apportera. Une bonne bière allemande comme elle les aime, ou des cigarettes qui en jettent sont aussi de bons arguments de choc. Hors mis ça, rien de spécial.

UNE OFFRE QUE VOUS NE POURREZ PAS REFUSER

« Je vous en prie mademoiselle, asseyez-vous »
Encore un peu ensommeillé je suis entrée dans un grand bureau, plafond haut et éclairé par de grandes lampes suspendues à deux mètres du sol. Les murs étaient peints dans des tons clairs avec un mur chocolat, probablement pour donner une petite ambiance cozy et détendre l’atmosphère pour toute personne entrant ici. Ou alors ce serait une ruse de madame Anna Klioutrucbidule afin que ses patients lui disent tous sur leur vie… Bizarrement cela marchait sur moi, en plus de cet air très sympathique de la dame, cette pièce me donnait envie de tout dire. Ou alors je suis paranoïaque… je doute que dans ce monde ce soit une tare, il faut se méfier de tout le monde…
La psychologue du centre alla s’assoir derrière un bureau, plutôt simple, couleur bois naturel et très peu couvert. Devant, deux chaises étaient posées et la chef des lieux me proposa de m’assoir. Tout en me dirigeant vers ces petits sièges je regardai autour de moi et vit un petit divan aligné contre un mur, deux plantes grasses de chaque côté. Les murs étaient essentiellement nus, hormis un ou deux tableaux représentant des paysages zen. Je fini par m’assoir sur le siège droit et bailla en essayant de me réveiller. Je vis une horloge posée sur le bureau, bon sang il était 7h45 du matin ?! Pas étonnant que je me sois endormie… C’est à cette heure-ci que je m’endors en temps normal…
La psychologue commença à feuilleter mon dossier, gardant un visage tout à fait naturel, n’étant nulle étonnée de mon parcours de délinquante juvénile – à défaut d’avoir un parcours professionnel.
- Alors vous êtes née le 24 Octobre 1991… fille de Mme Lain Fukuyama décédée en 2004 suite à un suicide… et fille de M. Hans Ferrer, commandant…
Elle continua ainsi à débiter mon histoire, comme si je ne la connaissais pas moi-même. J’étais affalée dans le fauteuil et jouais à souffler sur une mèche de cheveux roux qui ne cessait de retomber sur mon visage. Il faut bien s’occuper comme on peut dans la vie. Ah, elle allait entrer dans la partie intéressant de l’histoire, pourquoi suis-je arrivée ici ?
- Vous auriez participé à un attentat aux portes du ministère des finances ?
- C’tait pas un attentat… C’tait petite explosion de rien du tout.
- Admettons, mais vous avez fuis lorsque la police est arrivée sur les lieux, donc non seulement vous avez été arrêtée pour avoir participé à « cette petite explosion de rien du tout » mais en plus pour délit de fuite ?
- J’n’allais pas non plus me laisser gentiment faire prendre… Bon sérieusement, qu’est-ce que je fais ici à 8h et des brouettes ? Parce que si c’est pour me réprimander je préfère retourner dormir.
- Cela n’est pas mon intention je voulais juste en savoir plus. Très bien, en réalité je vous ai convoquée pour parler avec vous. Chaque pensionnaire arrivant ici doit subir un bilan psychologique afin que nous puissions nous faire une idée de vous.
- En gros savoir si on est fou ou pas ?
- Oui si vous préférez. Fit-elle en souriant, une espèce de mélange entre un sourire sincère et crispé. Cette femme, bien que très sympathique m’intriguait… Justement parce qu’elle était peut-être trop sympathique. J’aimerai que vous me racontiez un peu votre passé, comment vous avez été amené à commettre ce crime, surtout que cela parait étonnant vu que vous venez d’une famille plutôt simple, respectable sans soucis.
Oh non, pitié, pas ça… Je ne veux réellement pas raconter ma petite vie… Je fini par regarder autour de moi et me levais. La psychologue me regarda sans broncher me diriger vers le divan et m’allonger confortablement dessus. S’il faut raconter une histoire, autant que je sois bien installée !
- Alors… Comme vous l’avez dit mon père fait partie de l’armée et qui plus est un allemand alors je vous passe les détails sur mon éducation.
- Non je vous en prie, dites-moi.
- Très bien. Mon père a toujours voulu avoir un garçon comme progéniture, mes parents ont essayé, essayé et encore essayé. Quand ma mère fut enfin enceinte, elle fit une fausse couche, dommage c’était un petit garçon. Et je suis arrivée, mais pas avec les organes que mon père aurait voulu. Cet abruti se jura alors de m’élever comme un garçon et ma mère était trop chétive pour dire quoi ce soit, elle aimait son mari tel qu’il était, parfait abruti ou non. Les japonaises sont un peu fêlées. Enfin elle tint tout de même à m’appeler Nathalie et non Dominique comme le souhaitait mon paternel.
Bref j’eu droit aux cheveux courts, jouets et habits masculins… autant vous dire que mon père est devenu dingue lorsque je commençais à ressembler à une femme. Au lieu de jouer à la poupée je jouais à la gue-guerre avec mon père, au lieu de faire de la danse il m’apprenait à me battre et m’inscrivait aux cours d’art martiaux et la boxe. Cela ne me déplaisait pas plus que ça, je ne voyais pas où était le mal là-dedans. Néanmoins, un jour à table je fini par poser des questions.
« Papa, maman, pourquoi est-ce que les filles de ma classe se moquent de moi ? Pourquoi est-ce que je ne suis pas comme elles ? »
« Ma chérie, tu n’es pas différente voyons. Nous pensons juste que c’est mieux pour toi de te montrer les deux facettes de la vie… » Commença ma mère.
« Tais-toi Lain ! … Nathalie, si ces filles se moquent de toi c’est qu’elles n’ont pas plus d’intelligence que leur mère. Elles ne connaissent rien de la vie et si nous t’élevons comme elles le sont, tu deviendras chétive et peureuse, tu ne sauras jamais rien faire de ta vie. Il faut que tu sois forte pour que tu puisses réussir plus tard. Si ces filles se moquent de toi, fais leur comprendre qu’elles ont tort. » Rétorqua mon père d’un ton sévère.
Je baissais la tête en méditant sur ces paroles. Les gens ne se rendent pas forcément compte des paroles d’un adulte sur un enfant, ça peut être très révélateur sur leurs actions futures ! La psychologue prenait quelques notes sur un cahier remplis de feuilles de couleurs et bourré de post-it qui ressortaient sur les côtés, mais étrangement ce cahier paraissait parfaitement rangé et propre. Au bout d’un moment elle releva la tête et me regarda :
- Oui ? Continuez, je vous en prie.
- Disons que cette réplique de mon père a été déformée dans mon esprit. Lorsque ces filles se sont remises à se moquer de moi, je me suis jetées sur elles et ais commencé à me battre avec elles, leur tirer les cheveux, je les ai même coupé pour l’une d’elles. Bref j’ai été sévèrement punie par mes parents, même si je voyais bien que mon père était heureux de mon geste. Je me battais enfin, comme un garçon l’aurait fait. Plus tard, quand je fus en âge de porter une arme, enfin quand j’eus assez de force pour le faire, mon père m’emmena à la chasse et dans des centres de tirs… Il m’apprit à tirer au fusil et autres armes à feu, et je dois avouer que j’étais réellement admirative de ces engins. C’était tellement puissant, tellement amusant… Faire des petits trous partout dans ces panneaux de carton était réellement jouissif. Puis un jour mon père parti en mission à perpette les oisillons et là ce fut le début de la rigolade. Ahahah…
Je me mis à rire intérieurement tandis que la Doc continuait d’écrire et m’invitait à continuer.
- Déjà avant je traînais avec pas mal de garçons, un petit gang s’est formé, rien de bien méchant à part le fait de n’en faire qu’à notre tête en cours. On n’écoutait rien, on s’amusait, on s’éclatait comme mon pouvait. Mais lorsque mon père partit ce fut encore mieux ! Il n’était plus la pour me surveiller, à me réprimander lorsque je me faisais expulser de l’école ou à surveiller l’extinction des feux et tout ça… Et on ne peut pas dire que ma mère soit d’une nature très autoritaire, elle essayait de me punir mais elle savait aussi bien que moi que cela n’allait pas fonctionner. Bref c’était très drôle, Lain en parlait à mon père mais de loin il ne pouvait rien faire… Enfin il faut aussi avouer que je n’appréciais guère que mon père parte comme ça, je lui en ai énormément voulu. Ma mère commençait à devenir bizarre, à devenir somnambule, chercher des excuses pour sortir, ne voulait jamais rester dans la même pièce que moi. Personnellement ça m’inquiétait un peu mais sans plus, elle se sentait seule voila tout. A certain moment je prenais un malin plaisir à la faire tourner en bourrique, surtout quand elle me prenait sur le fait de fumer ou autre, c’était tellement comique de la voir hésiter, pleurer… Il faut avouer qu’à force elle en est arrivée à m’éviter dans la maison, elle avait peur, elle ne voulait plus me voir, m’ignorait… De temps à autre le soir je rentrais dans sa chambre, sans bruits, et me mettait à son chevet pour lui faire peur. Elle en faisait des cauchemars… Puis un beau matin je suis rentrée d’une soirée bien arrosée et je l’ai vu étendue par terre dans une mare de sang, le flingue dans sa main gauche, sa tête trouée au niveau du front. Sur le coup j’ai été un peu sonnée mais le fait de la voir effondrée la par terre m’a tout de suite dessoulée. Sur le coup je me suis dis que c’était triste, puis je me suis mise à rire, je n’en pouvais plus. Que la vie était drôle !!
Je me mis à rire doucement, mais on remarquait que c’était réel et non de la nervosité.
- Une lettre était posée sur la table, une lettre de mon paternel expliquant qu’il ne rentrerait pas à la maison car il avait trouvé l’âme sœur là où il était, il enverrait les papiers de divorce et serait d’accord pour payer la pension histoire que son héritier puisse manger. Je comprends qu’elle se soit suicidée, cet espèce de salaud a cru que c’était simple de que ça de se débarrasser de sa femme et de sa fille… enfin non, son héritier. Je n’avais à l’époque que 13 ans donc j’ai été très rapidement placée en famille d’accueil. Je dois avouer que j’ai été tellement déboussolée par ce suicide que je me suis dis que s’il y avait un Dieu quelque part il n’aurait pas fait ça, mais en plus que s’il y avait une justice quelque part cela ne pouvait pas non plus être possible. Donc je me suis mise à traîner encore plus souvent avec le gang où j’étais et là je me suis lâchée comme vous me voyez maintenant… Bref j’ai été arrêtée une ou deux étant mineur, j’ai eu un casier judiciaire et, je passais de famille d’accueil en famille d’accueil. Je voyais les visages défiler sans trop m’en rendre compte, tant que je restais avec les gens du groupe.
Je fis une petite pause histoire de souffler quelques instants. Je réfléchissais à la suite, je n’allais pas dire toutes les choses que nous avons pu faire, dans les galères que nous nous étions mis, enfin bref la belle vie…
- Comment vous êtes-vous retrouvé à faire votre dernier coup qui vous a valu un allez simple au Centre ?
Je commençais à en avoir assez de toutes ces questions, de dévoiler comme ça ma vie. Je décidais de passer rapidement sur les détails :
- C’était l’anniversaire d’un ami et nous avons voulu lui rendre honneur… Je me suis d’abord faufilée dans la cours du ministère avec d’autres personnes, on a mis les explosifs dans la cours, de simples petits feux d’artifices de rien du tout et nous sommes repartis comme si de rien était. Nous nous sommes assis sur les toits devant le ministère avec nos boissons et notre bouffe et on a contemplé le spectacle… bizarrement les gens nous ont rapidement rattrapé… Ils ne sont pas bien drôle la bas, des vrais coincés du cul. Ils ne comprennent rien aux choses marrantes. Rien du tout… bref et me voilà.
- Une chose que je ne comprends pas… Il est marqué dans le rapport que vous avez une tendance à rire euphoriquement, particulièrement quand vous avez été arrêtée.
- Oui !! C’était particulièrement drôle. Muahahaaihihihii…
- Mais vous vous rendez bien compte que ce que vous avez fait est grave, et que vous devriez être en prison ?
- Oui, et ?
Anna écrivit encore quelques mots sur son cahier et me permit de repartir tranquillement. Pendant tout le trajet je me souviens avoir ris. Visiblement mon attitude ne déboussolait pas cet esprit pragmatique et logique de la personne, c’était bien la première fois. Et dire que cela fait un mois que je suis ici et que j’ai intégré le MadGang… Ils sont aussi tarés que moi, c’est bien. Des comptes à rendre ? Pas besoin.
Nathalie finit par sortir de ses pensées et regarda la petite blonde assise à côté d’elle qui la regardait bizarrement. C’était sa camarade de chambre, elle venait d’arriver et allait aussi voir la psychologue donc lui avait demandé quelques précisions. Autant tout lui raconter.
- Et comment as-tu intégré le Madgang ?
- Lorsqu’on arrive ici il faut savoir qu’intégrer un gang est l’une des premières choses qu’il faut faire, c’est mieux pour toi. Personnellement je n’ai pas cherché à l’intégrer, je me disais que ce serait sûrement lui mais je n’ai pas eu le temps de faire exprès de me faire remarquer pour qu’ils me voient pour entrer.
La jeune blonde n’avait pas l’air de saisir donc Nathalie développa.
- Comme je te l’ai dit je suis allée à l’isoloir parce que j’ai tenté de dévaliser l’infirmerie. Ca les a plutôt intrigué et ont remarqué que pas grand-chose me résistait quand je le souhaitais, je les ai eu mes somnifères contre un séjour à l’isoloir. Et disons que ça leur a plus et m’ont proposé de les rejoindre pour ne pas rester seule, j’ai accepté sans hésiter. Ils sont sympa…
Les « gardiens » entrèrent dans la chambre après avoir annoncé leur présence à la porte. Il était leur pour la petite blonde de les suivre pour aller voir madame la psychologue. Nathalie se leva et alla s’habiller pour aller rejoindre les gens à la cafétéria… Car… Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée !!!

HEY, TOI LA, DERRIÈRE TON ÉCRAN !

Citation :

Qui es-tu, qu’est-ce que tu viens faire là ? Le K, et je voulais me remettre au RPG.
Tu es malade, tu as des problèmes ? Moi ? Malade ? Nooon.
Peux-tu me faire une déclaration d’amour ? Akala miom miom.

Hellooooo

Bienvenue ici ma pouleeeette x) ! Te presse pas pour finir ta fiche, du moment qu'elle se termine
Par contre pour ton statut, faudrait le raccourcir ^^ (c'est la petite phrase qui apparaît au dessus de l'avatar, je crois pas qu'on est assez de place pour quelque chose d'aussi long)

Bisouus !!

Bienvenuuuuue !

Contente de te voir ici Bon courage pour ta fiche !

Et n'hésite pas à poster dans le flood en attendant la fin de ta fiche

Merci pour l'accueil
D'accord je changerai ça... quand j'aurais le temps ^^

Un double post ? où ça ?
Bref je pense que c'est fini pour cette brève présentation de Nathalie.
Je suppose qu'il faut attendre une validation dans les règles de l'art pour pouvoir commencer à jouer ?

Aloooors...
Bon déjà je dois dire qu'il y a pas mal de fautes dans ta fiche. Du type "aborde" au lieu de "arbore" . Mais je pense qu'une petite relecture sera suffisante pour ça =)

Avant de te valider, j'aimerais quand même que tu expliques comment tu as rejoins le Madgang. C'est quand même pas rien de faire parti de ce gang, sachant qu'ils sont assez sélectifs, et un minimum d'explication est nécessaire. Après ça, je te valide !

Voili Voilou j'ai corrigé les fautes que j'ai vu et j'ai ajouté la petite partie demandée.

Impeccable ! Je te valide
Hésite pas à demander des liens, des rp, à flooder, tout ça tout ça! Je te met ton groupe et rang.

Te voilà officiellement membre de Génésiiiis ! Trop kowl !

Profite bien

Merci je vais m'empresser de voir si quelqu'un est libre ou faire une demande ^^