PARTIR, C’EST MOURIR UN PEU

Nom: Klioutchevski Prénom: Anna Âge: 32 Nationalité : Russe Depuis combien de temps êtes-vous dans le centre ? Pensionnaire de 18 à 22 ans, puis membre du personnel Occupation à Génésis : Psychologue Faites-vous parti d’un gang ? Lequel ? / Statut : I'm off with your head

MOURIR, C’EST PARTIR BEAUCOUP

Casier Judiciaire :
-Arrêtée en compagnie de son père à l’âge de 14 ans, qui pratiquait un commerce illégal de marchandises contrefaites. Anna faisait du porte à porte, afin de vendre ces produits, pour son père. Relâchée, son avocat invoquant sa jeunesse.

-Une semaine seulement après avoir fêté ses 18 ans, Anna fut à nouveau interpellée par les forces de l’ordre : la jeune femme extorquait de l’argent à des personnes naïves ou sans défense (notamment des personnes âgées) depuis déjà quelques temps, en se créant de fausses identités.


Dossier Médical :
Pour beaucoup de personnes voyant Anna pour la première fois, l’impression générale sur le physique de la psychologue du centre tourne autour du thème de la « Dame des Glaces ». Cette femme, venant de passer le cap de la trentaine, est d’une taille moyenne, voire légèrement inférieure à la norme ; elle est plutôt mince, et ses traits délicats ne font que renforcer l’impression de fragilité de l’ensemble. Mais cette impression s’arrête là : son visage est d’une pâleur immaculée qui ne se distingue que de peu de ses courts cheveux blancs comme les neiges, organisés en une coiffure qui peut apparaître sévère, bien que complexe. Au final, la seule touche chaleureuse directement visible semble être les magnifiques yeux de la psychologue, d’une intense couleur noisette. Enfin, la voix de la psychologue est, contre toute attente, douce et chaleureuse, ce qui ne manque pas de surprendre lors des premiers dialogues.

D’un point de vue vestimentaire, elle affectionne tout particulièrement les tenues strictes, généralement dans des couleurs sombres, sans dévoiler plus que nécessaire, ni en s’attachant à des fioritures ou des froufrous inutiles. Il est toutefois important de signaler que ses tenues, bien que simples, restent de très bonne facture. Les seuls signes ostentatoires de richesse que l’on peut apercevoir sur sa personne sont ses bijoux, qui se limitent à une bague sertie de diamants à la main gauche, un camée représentant sa mère (décédée), accompagné d’un collier de perles. Enfin, elle porte régulièrement des boucles d’oreilles.

Anna possède également deux tatouages. Le premier est une colombe, sur l’intérieur du poignet droit, accompagnée d’une inscription en Russe signifiant « Liberté et Espoir ». Le second est situé en bas du dos, et représente une magnifique Lune stylisée, ornée de petites étoiles. Si le premier tatouage se remarque relativement rapidement, le nombre de personnes au courant de l’existence du second se compte sur les doigts d’une main.


Rapport Psychologique :
La psychologie d’Anna est centrée sur les notions d’analyse et d’altruisme, ce qui n’est pas étonnant, compte tenu de la profession qu’elle exerce. Il faut dire que depuis son plus jeune âge, Anna passe le plus clair de son temps à observer le comportement des gens qui l’entourent, à décrypter le langage de leur corps, qui trahit leurs émotions, ou à noter les variations subtiles dans la façon de parler des uns et des autres. C’est donc une femme très observatrice, qui attache une importance particulière aux détails, et qui note des choses que les autres personnes ne remarqueraient même pas.

Anna est une femme d’une gentillesse et d’une tendresse surprenantes, et elle est toujours à l’écoute des autres, à tel point que parfois, sa simple présence pousse à la confession. L’écoute est d’ailleurs l’une de ses plus grandes qualités, et elle n’est pas avare de conseils, souvent dissimulés dans des phrases. Car la psychologue de Génésis a un crédo : donner la connaissance brute à quelqu’un est inutile, et totalement improductif, s’il n’y a pas d’effort de compréhension. C’est pourquoi, la majeure partie du temps, elle tente de pousser les gens à s’interroger sur eux-mêmes, afin qu’ils comprennent tout seuls leur problème, et la façon dont le résoudre.

Ce crédo est en quelque sorte son premier défaut : il arrive qu’Anna voit une évidence dans un problème énorme rencontré par quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un ne parvient pas à cerner le souci, ce qui –de temps à autres- provoque chez la psychologue une certaine impatience (mais c’est très rare, Anna est quelqu’un de particulièrement patient).

Son deuxième gros défaut est sa manie d’éluder de façon quasi-systématique toute question qu’on lui pose. Elle s’esquivera avec plus ou moins de subtilité, voire même renversera la situation en poussant l’autre personne à parler. De manière générale, Anna refuse qu’on s’aventure dans sa vie privée, et se créée une série de barrières émotionnelles pour se protéger. En conséquence, il faut admettre que c’est donc quelqu’un de plutôt secret, et qui cache probablement un passé assez lourd.


Scrapbook :
- Anna ne supporte pas qu’on l’interrompe lorsqu’elle lit. Elle fera donc comprendre poliment à son interlocuteur que le moment est mal choisi, et reprendra sa lecture

-Elle aime les pâtisseries, et grâce aux merveilles de la génétique, ne prend pas un gramme. C’est aussi une grande consommatrice de thés en tout genre, mais elle ne supporte pas le goût du café

- Lorsqu’elle réfléchit, Anna a absolument besoin d’un contact avec un stylo. Pour jouer avec, le tripoter, ou tout simplement pour écrire tout ce qui lui passe par la tête, généralement en Russe. Si la réflexion est particulièrement intense, on note qu’elle a tendance à avoir ce qu’elle appelle « un comportement oculaire chaotique » (ses yeux partent dans tous les sens)

-C’est largement moins visible à l’heure actuelle, mais « dans le temps », Anna trouvait que les armes à feu étaient une thérapie efficace contre le stress : tirer à l’aide de ses deux Beretta 92 pour éradiquer les tâches était un vrai défouloir. Et elle était très stressée. Vraiment.

UNE OFFRE QUE VOUS NE POURREZ PAS REFUSER

Igor et Natascha Klioutchevski formaient un couple tout ce qu’il y a de plus classique. Mariés depuis 4 ans, ils tenaient ensemble une boutique de vêtements et de maroquinerie dans le centre-ville de Moscou. Le commerce n’était pas florissant, mais il suffisait à ce que le couple ne souffre pas de problèmes d’argent, et il arrivait même qu’un bon mois leur permettre de s’offrir un petit extra.

Ils vivaient dans un petit appartement, dans un quartier ouvrier, et n’avaient pas de raisons de se plaindre. Le voisinage était calme, et le nombre d’incidents survenus depuis qu’ils avaient emménagé était quasiment nul.

De plus, Natascha attendait son premier enfant. La grossesse se passait bien, et le couple était réellement heureux. Jusqu’à ce jour, où la future mère sentit que quelque chose n’allait pas : le bébé avait un problème.

A partir de ce moment, les choses commencèrent à s’envenimer pour la famille Klioutchevski. Soigner le bébé demandait plus d’argent que le couple ne pouvait en fournir, et très vite, ils finirent endettés. Les factures continuaient d’arriver, contrairement aux clients du magasin. Igor et Natascha sombrèrent peu à peu dans le désespoir.

Mais un soir, rentrant de la boutique, Igor se présenta devant sa femme, un sourire rayonnant aux lèvres, et lui annonça que tous leurs problèmes étaient réglés, et que le bébé pourrait recevoir ses soins, sans crainte d’être mis à la rue. Son soulagement était si important que Natascha ne chercha pas à savoir comment son mari s’y était pris pour régler la situation. Et quelque part, c’était mieux comme ça…

Le bébé finit par naitre, sans complications, et le couple choisit de nommer la petite fille Anna, en l’honneur de la grand-mère d’Igor, une femme forte et généreuse. Les jours sombres étaient derrière eux, et c’est avec bonheur qu’ils finirent par regagner leur appartement.

Anna grandissait à un rythme tout à fait normal, et son développement intellectuel était lui aussi, tout ce qu’il y a de plus classique. C’est seulement lorsqu’elle arriva aux alentours des 10 ans qu’elle développa un intérêt grandissant pour la lecture, et elle passait de plus en plus de temps dans les bibliothèques, à lire toutes sortes de livres. Pour son âge, elle avait accumulé une culture générale impressionnante. Et avec les années, ses parents se rendirent compte qu’elle avait cet étrange regard que possédaient certains enfants. Cette façon d’observer tout ce qui les entourait, comme s’ils cherchaient à saisir le fonctionnement du monde ; de plus, elle posait sans cesse des questions, sur tout et n’importe quoi, et répondait aux explications de ses parents et professeurs par d’autres questions, de plus en plus pointues.

Si la plupart des adolescents se montrent plus violents et stupides qu’à l’ordinaire, Anna se révéla être tout l’inverse. Elle adoptait en toutes occasions un calme glacial, et analysait les comportements des autres personnes avec méthode et froideur. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que si elle pouvait anticiper sur les autres, elle pouvait alors s’adapter et s’assurer de toujours avoir leur faveur. Mieux encore, si elle comprenait le fonctionnement de leurs pensées, qu’est-ce qui l’empêchait d’influencer ses camarades ?

C’est ainsi qu’elle commença à extorquer de l’argent aux autres adolescents, aux voisins, aux vieilles dames séniles qui avaient besoin d’écoute… C’est aussi de cette manière qu’elle apprit comment son père avait réussi à remettre sa famille sur pieds pendant la période où Anna n’était qu’un embryon. Elle découvrit que son père, qu’elle avait toujours adulé, s’était mis au service d’un réseau de vente de contrefaçons en échange de l’argent nécessaire aux soins de la jeune fille.

Aussi curieux que cela puisse paraître, Anna décida de jouer avec le feu, et se proposa d’elle-même pour participer à ce trafic. Dans un premier temps, tout se passait à merveille, et elle conservait sur un compte en banque secret les bénéfices de son « travail », d’un montant somme toute raisonnable pour une adolescente. Jusqu’au jour où le réseau de contrefaçons fût démantelé, entraînant dans sa chute Igor et sa fille. Le père finit à la prison de Moscou –où il demeure toujours-, et Anna fut acquittée, le fait qu’elle soit mineure étant en sa faveur.

Afin d’éviter un quelconque souci avec les anciens « collègues » de son mari, Natascha décida d’emmener sa fille en France, où elle avait une cousine. Bien évidemment, Anna n’ayant pas retenu la leçon, elle recommença presque aussitôt les petits délits, qui finirent par devenir bien plus gros : c’est ainsi que, peu après avoir fêté ses 18 ans, elle se fit attraper par les autorités Parisiennes, pour escroquerie à l’assurance, et usurpation d’identité.

Et c’est alors qu’à sa surprise la plus totale, on lui offrit une alternative à la prison ferme : être interné dans le « Centre Génésis ». Une occasion qu’elle saisit aussitôt…

Pour être tout à fait honnête, Anna était tout d’abord particulièrement déstabilisée. Lorsqu’on lui avait proposé d’entrer dans un « centre pour jeunes à problèmes », elle s’était imaginé qu’elle coexisterait avec d’autres jeunes gens de sa trempe : en marge, calmes, dotés d’une certaine intelligence, mais pas de la morale nécessaire pour en user comme il se doit… Bref, une sorte de centre spécialisé dans le redressement des jeunes humains privilégiés, qui n’œuvrent que dans leur propre intérêt. Au lieu de ça, elle se retrouvait plongée dans un ramassis de délinquants, tous plus ignares les uns que les autres, avec un penchant totalement assumé pour la violence. Autant dire qu’elle se sentait comme la plus pure des demoiselles, dans ce tourbillon de testostérone.

Bien sûr, elle était la victime des quolibets, ainsi que des pathétiques tentatives de séduction de la part des mâles du centre, qui s’apparentaient davantage à la parade nuptiale du gorille qu’à une véritable déclaration. Mais à quoi pouvait-elle s’attendre, après tout ?

Fort heureusement, il y avait également quelques membres du beau sexe dans les murs de Génésis. Fort malheureusement, en revanche, elles étaient seulement un peu moins violentes que la version masculine de l’espèce. Et si les hommes refusaient de frapper une fille, ces charmantes demoiselles, en revanche, ne voyaient aucune raison de se retenir.

Dans ce qui s’apparentait de plus en plus à une question de survie, Anna fit ce qu’elle savait faire le mieux : elle rejoignit le « gang » le plus puissant de l’époque, en s’adaptant à ses membres. En échange de leur protection, elle les aidait à déceler les points faibles chez les autres. Evidemment, elle ressentait à chaque fois un élan de culpabilité en voyant un autre pensionnaire être harcelé par ses compagnons. Mais la culpabilité disparaissait dès qu’elle se souvenait que si elle ne le faisait pas, elle serait à la place de l’infortuné.

A sa grande surprise, le chef du gang, un Anglais prénommé Ethan, se révéla être bien plus qu’une brute épaisse. Alors qu’ils n’étaient que tous les deux, Ethan lui raconta son histoire : son père était français, sa mère anglaise. Il vivait avec cette dernière à Londres, mais lorsqu’elle succomba à la maladie, Ethan rejoignit son père en France, avant d’atterrir à Génésis. Et comme Anna, il était lui aussi un intrus parmi les délinquants, avant de changer radicalement, et de prendre la tête du gang. Ce récit toucha énormément la jeune femme, et petit à petit, une réelle amitié se développa entre les deux. Une amitié qui se changea peu à peu en romance, puis en véritable amour, allant jusqu’aux fiançailles…

Jusqu’à ce que la mort entraîne Ethan, dans des circonstances troublantes, dont très peu de personnes sont au courant. Anna fût bien évidemment dévastée, mais après s’être remise sur pieds, elle prit une décision qui changera sa vie : elle décida de rester au Centre, non plus en tant que pensionnaire, mais en tant que Psychologue, afin d’apporter de l’aide à tous ces jeunes délinquants, et tenter d’alléger –ou plutôt de canaliser- leur rage et leurs pulsions destructrices.

HEY, TOI LA, DERRIÈRE TON ÉCRAN !

Citation :

Qui es-tu, qu’est-ce que tu viens faire là ? Je suis l'esclave de plusieurs personnes qui ont utilisé un odieux chantage affectif pour me forcer à m'inscrire !
Tu es malade, tu as des problèmes ? C'est quoi cette question ?
Peux-tu me faire une déclaration d’amour ? Oui, je peux.

Bah putain c'est pas trop tôt.

Validééééééééééée ! Bienvenue chez nous, trouve des potes pour rp, squatte le flood, tout ça tout ça !

Hey bienvenue collègue *o*

Здравствуйте Добро пожаловать и Очень приятно русский коллега :3

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Bonjour bienvenue et enchanté chère consoeur Russe ^^

Enfin quelqu'un qui n'est pas psychopathe dans ce monde de brutes! \o/ Très jolie fiche, et bienvenue!

Bienvenue, bienvenue ! Installe toi confortablement, et préparons nous pour une chouette séance dans nos têtes !

Biiieeennnnvennnnnuuuuue